24 Août 2019
A un moment je le vois balancer la tête vers l’arrière, laissant échapper un « putain… » venant du plus profond du cœur, je parle de celui qui est au bout de sa queue et dont je suis en train de m’occuper…
Je regarde son gland et je me fais une curieuse réflexion… en fait… un gland bien gonflé… ressemblerait presque… à un cœur renversé…
C’est ce soir là que je réalise que le « cœur » de mon Jérém est au bout de sa queue… et que pour le faire palpiter, il suffit de le prendre entre mes lèvres… et là, autant dire que je ne vais pas m’en priver…
Le t-shirt blanc coincé derrière son cou, avec une attitude « plus petit con tu meurs » ; le torse, pecs, abdos, complètement dénudes et offerts à ma seule vue, la chaînette qui pendouille entre ses deux tétons… il faut qu’on me dise… devant tant de beauté masculine, de jeunesse, de sexytude exacerbée, quoi faire d’autre à part céder à la tentation, capituler sans conditions ? Comment ne pas avoir envie de le sucer, comment ne pas avoir envie de sucer un mec aussi beau et aussi bien monté… mes lèvres glissent lentement sur sa bite, ma bouche enfourne sa queue… avec application j’entreprends de le sucer, lentement, doucement… ma langue joue une partition de mille et une nuances tactiles sur son gland, mes lèvres s’activent sur son manche, ma bouche rend hommage à ce sexe tendu et lui montre à quel point ça lui a manqué… sa queue semble elle aussi vibrer de désir… j’ai l’impression que ma langue est un archet jouant sur une corde de violon, vibrante de désir…
Et puis je me lâche… à l’instar de certaines chansons qui commencent tout en douceur et qui se déchaînent au bout de quelque mesure, à un moment je m’emballe… je veux le faire jouir, je veux goûter à son jus… je veux le surprendre, précipiter son orgasme…
La brusque variation de tempo semble ravir mon beau couillu, son corps semble me remercier avec des frissonnements plus marqués… je l’entends haleter très fort… tout en continuant à le sucer comme si ma vie en dépendait, je relève les yeux, juste à temps pour le voir rabattre la tête arrière, le regard vers le ciel comme cherchant là haut une explication de comment c'est possible de prendre autant son pied dans la bouche d'un garçon… j’adore quand il a ce geste… j’adore le voir prendre son pied…
J’ai l’impression qu’il approche à grands pas de l’orgasme… et là, paradoxalement, alors que j’ai tout fait pour le précipiter, j’ai soudainement envie de retarder un peu ce moment, cet instant délicieux ou le bogoss se déchargera dans ma bouche, le moment ou tout sera fini, où il retirera sa queue de ma bouche et je me retrouverai seul dans cet espace étriqué qui, après son départ, n’aura plus rien d’un Paradis mais ressemblera à nouveau à des chiottes puantes…
Alors je change de rythme une fois de plus, je ralentis tout cela… je l’entends respirer fort, souffler presque agacé… de suite je le sens frustré… j’adore le faire languir… provoquer une réaction de sa part… son bassin commence à onduler vigoureusement, ma main se pose à nouveau sur ses abdos, le plaquage est de retour… je crains un peu sa réaction, mais j’y vais franco et je suis heureux de voir qu’il se laisse faire… je crois qu’il a compris que quand je lui demande d’attendre, c’est qu’il va y trouver son compte…
Ma bouche quitte sa queue, j’ai envie de lécher ses boules… alors j’y vais, tout en entreprenant de branler sa queue avec le même geste ample que je lui ai vu accomplir quelques minutes plus tôt lorsqu’il s’impatientait en attendant que je me mette à genoux… mes lèvres, ma langue, mon nez, mon visage tout entier perdus dans cet univers de douceur, de chaleur, de petites odeurs magiques de garçon… je passerais des heures à humer ses couilles, à y frotter mon visage, à jouir du contact de ses bourses bien rebondies, protégeant ses précieux bijoux de mec, bien pleines de ce jus de beau brun que je désire plus que tout au monde…
Oui, je pourrais passer ma vie le nez entre ses couilles… hélas, voilà un luxe que je ne peux m’octroyer qu’avec parcimonie… je sais que le beau brun aime ça, mais je sais que sa queue réclamera vite le contact de mes lèvres, la chaleur humide de ma bouche… il faut que je pense à me réincarner en slip ou en boxer lors d’une prochaine vie… mais à condition évidemment de pouvoir choisir mon propriétaire…
En attendant, me voilà contraint malgré moi de quitter ce lieu magique, le cœur même de sa virilité, et ma langue remonte lentement mais de façon très appuyée le long de sa queue… il frissonne… j’adore… car je sais pourquoi… j’arrive au terminus, à la Gare du Frein…
Et là, l’arrêt sera long… le Frein... le turbo de la fellation... l’arme secrète pour propulser un mec en orbite... pour lui faire entrevoir les étoiles... il faut vraiment être un garçon et l'avoir vécu sur sa propre anatomie pour savoir à quel point cela peut faire plaisir à un autre garçon… pour comprendre comment pratiquer une fellation dans les règles de l’art, comment apprivoiser la sexualité d’un beau mâle… pour savoir à quel point la couronne du gland est sensible aux câlins légers d’une langue avisée, alors que la tige semble apprécier des caresses plus vigoureuses...
Un mélange de douceur et de puissance, voilà ce que c’est une bonne fellation…
Tout mon art s’exprime, tout mon savoir faire y passe… définitivement je me déchaîne… gorge profonde, gobage des boules, titillement du bout du gland, succion appuyée, léchage rapide et insistante de la queue sur toute sa longueur… bref, tout ce qu'un garçon fait mieux qu'une meuf…
Je l'entends respirer bruyamment sous l'effet de mes sollicitations… et là, c’est la réaction en chaîne… le cercle vertueux… plus je l’entends prendre son pied, plus j’ai envie de lui faire plaisir, de l’avoir le plus profondément en moi… je gobe sa queue à fond, je me laisse aller à des gorges de plus en plus profondes, je vais tellement loin que mon front arrive par moments à effleurer la peau de ses abdos… j’en sens la chaleur, la douceur… et pendant que mon menton frôle ses couilles, mon nez approche de très près les poils au dessus de sa queue et se charge des petites odeurs magiques de mec qui se dégagent de cette région…
Quand j’y pense, tout cela est de la folie… oui, c’est une pure folie que de le sucer dans les chiottes pendant que toute la classe fait la fête à quelque mètres de là à peine, avec le risque de croiser quelqu’un en sortant à la fin de nos ébats… oui, de la pure folie… mais, comme je le saurai plus tard, les folies ce sont les seules choses qu’on ne regrette jamais…
J’y vais comme un fou, il se laisse faire… c’est juste délirant… le cœur entièrement à l’ouvrage, je continue de faire coulisser mes lèvres sur son magnifique pieu de chair… insatiable, impatient, ce petit con balance par moments de bons coups de reins qui amplifient mon entrain de façon inattendue et imprévisible… son gland tape alors violemment au fond de ma gorge, arrive à effleurer l’entrée de ma gorge… aussi, une fois ou deux j’ai un peu mal… j’ai l’impression de me faire empaler par le haut… et quand il s’arrête, c’est moi qui y va de plus en plus fort…
Rien ne semble pouvoir m’arrêter dans la course sur cette dernière, magnifique, délirante ligne droite vers sa jouissance de mec… rien à part… un bruit dans l’espace des toilettes…
Soudainement le silence de la pièce est rompu par la vibration de deux voix masculines que je reconnais de suite… Thierry et de Bruno… ah, la bière… action au comptoir… réaction aux urinoirs… soudainement, Jérém me repousse fermement… sa queue quitte ma bouche et je suis instantanément en manque… il me plaque sa main sur la bouche… la queue en feu, prête à jouir, je vois ses abdos onduler sous l’effet d’une respiration accélérée et profonde…
Mon beau Jérém… quel dommage… si près de lâcher ta semence… ta queue vibre d’impatience, je le vois si bien, tout ton corps est tendu, frustré, je te regarde et je te vois relever lentement la tête jusqu’à l’appuyer à la cloison, je te vois fermer lourdement les paupières, déglutir bruyamment, tenter de maîtriser ta respiration, ta frustration…ton gland est tellement gonflé que j’ai cru pendant un instant que tu allais me cracher à la figure… ta queue sursaute, animée par des mouvements musculaires incontrôlés liés à l’excitation extrême… je regarde ton beau torse découvert, tes pecs… ta peau moite… putain qu’est ce que j’ai envie de te faire jouir… et qu’est que tu es sexy avec ce t-shirt coincé derrière le cou… vraiment, définitivement, plus petit con tu meurs…
Et les deux autres pignoufs prennent leur temps pour vider leur vessie… ils tapent la discute, pendant que Jérém et moi on crève d’envie de conclure notre affaire… leur étape pipi ne doit durer que quelques secondes à peine, mais cela me parait prendre une éternité… et cela doit paraître encore plus long pour mon beau couillu…
On entend les jets tomber drus dans les urinoirs… on entend leur conversation… ils parlent du billard… de la partie qu’ils ont prévu de faire dès que Jérém sera là… j’entends Bruno demander où est passé Jérém et Thierry répondre qu’il faut aller voir à l’étage, « le coin des nanas »… oui, Thierry, c’est ça, va donc chercher Jérém du coté des nanas…
Le bruit d’une première chasse, suivi de près d’un deuxième ; le bruit de l’eau qui tombe dans l’évier, et un dernier bruit du séchoir à mains, on entend petit à petit leurs mots s’éloigner, jusqu’à disparaître… et là, d’un seul coup, voilà que le beau poupon Jérém, jusqu’à la inanimé, redémarre au quart de tour… sa main se pose sur ma nuque, m’obligeant à reprendre dare-dare mon ouvrage inachevé, ma fellation de dingue… il aime ça le mec… mon beau couillu… c’est le bonheur…
L’invitation lancée, il faut y aller Nico, le mec n’en peut plus… il a envie de jouir… il a besoin de jouir… il est tellement excité qu’il n’y tient plus… alors je me laisse aller.. je ferme les yeux, je me concentre sur la délirante sensation d'avoir la bouche envahie par son pieu chaud, remplie de son excitation, je me focalise sur les odeurs de mec et sur la chaleur de son corps…
J’y vais franco et lorsque le beau brun ne juge plus nécessaire la présence de sa main sur ma nuque pour lui garantir son plaisir, je sens ses deux mains se poser sur mes épaules pour prendre appui et balancer à nouveau de bons coups de reins…
Le contact de ses mains sur mes épaules, ses pouces effleurant mon cou... la mélodie de son plaisir... je ne suis plus dans ces chiottes mais dans un monde merveilleux où mon beau brun est en train de prendre son pied comme un dingue et où ma bouche va très bientôt être remplie de son jus…
Une partie de la masse musclée de son corps prenant appui sur mes épaules, je me sens déséquilibré… d’une main je me tiens à sa jambe tandis que l'autre cherche le délicieux contact de ses abdos... une fois de plus, je me dis que son t-shirt rabattu derrière le cou est juste du pur délire… j’accélère encore mon tempo, car j’ai trop envie de goûter au délicieux nectar de ses couilles…
Et là je vois du coin de l’œil son buste se plier, sa bouche approche de mon oreille pour me chuchoter quelque chose…
« Tu l'aimes ma bite... c’est ça, tu l’aimes… elle t'a manqué… c'est ça… elle t'a manqué... t’as besoin de ma queue pour prendre ton pied… elle te plait.. je le sais… tu en es dingue… ».
Et toi, petit con sexy... dis-moi donc… tu prends bien ton pied là... et alors… ma bouche… elle ne t'as pas manqué ma bouche?
J’ai envie de le gifler. Mais il a raison. Elle m’a maNqué. Car depuis le premier jour elle m’a maRqué. Oui, j’ai envie de le gifler. Mais surtout de le sucer. Alors je le suce, avec de plus en plus d’entrain… je le pompe à fond, j'ai envie de son jus…
« Vas y, suce bien… salope… » surenchérit-il.
Petit con, va…
Me voilà à nouveau à genoux, au sens propre comme au sens figuré, devant sa virilité… m’y voilà sans conditions... complètement a nouveau soumis… j'ai tout oublié de l’état d’esprit de ce fameux dimanche avec Stéphane… tout ou presque… au fait… peut-être pas tout… c’est la première fois que je m’impose autant face à mon beau brun… la première fois que je dirige le jeu… un jeu auquel bien sur je ne peux pas me soustraire… je n’y peux rien… Jérém est là, il a envie que je le suce, et je vais le sucer… je le suce en matant sans répit ce t-shirt blanc coincé derrière son cou et son torse dénudé… et je suis dingue…
« T'es trop sexy Jérém... » je ne peux m’empêcher de me laisser m’échapper tout en continuant à le branler avec ma main ; et d’insister « … et qu’est ce que t’es sexy avec ce t-shirt… ».
Sa réaction sera lapidaire. Du pur Jérém, du Jérém en rut. En attendant de lâcher son jus un peu plus tard, il ne lâche rien par ailleurs :
« Je sais… tais toi… suce moi... fais moi jouir, vite! ».
Devant tant d’arrogance, je suis fou d’excitation… c’est beau, c’est sexe, c’est « à le cogner », on dirait un poème…
Je sais,
Tais toi,
Suce moi....
Fais moi jouir,
Vite!
Je sais que ça lui fait plaisir que je lui dise qu’il est sexy… il ne l’admettra jamais, mais je sais qu’il aime ça, ce petit con…
Unissant le geste à la parole, il avance son bassin, il pose son gland sur mes lèvres qui s’ouvrent, accueillantes… et je reprends à le sucer de plus belle… et il se remet à frissonner de plus belle… et il se remet à me baiser la bouche en me tenant fermement la tête de ses deux mains, de plus belle…
Une fois de plus je repousse son bassin… je veux le faire jouir… j’ai envie d’être l’auteur de sa jouissance et non pas un simple instrument… au moment de sa jouissance, je ne veux pas que ce soit lui qui baise ma bouche mais moi qui baise sa queue… subtile nuance, qui a pour moi une immense valeur… la signification du fait que Nico est en train de s’affirmer et qui signale enfin sa présence, ses envies, ses besoins… un Nico qui ne subit plus…
Je me remets à le sucer de plus en plus vite, l’approchant à grand pas du moment où il lâchera sa semence… et puis, à un moment, surprise, c’est lui qui semble vouloir ralentir mon entrain, comme s’il voulait retarder sa jouissance… il pose ses mains sur mes épaules, puis carrément sur mon front, m’obligeant à calmer mes ardeurs… et pendant que je m’adapte à son envie, pendant que des tours de langue bien calculés et des mouvements de lèvres savamment appuyés autour de son gland procurent au beau brun un plaisir à la fois intense et mesuré, un plaisir qui le maintient comme en suspension sur la corde raide qui sépare l’explosion de son plaisir et l’attente de celui-ci…
C’est à ce moment là que je sens son regard excité sur moi… la tête penchée en avant, bien attentif à la progression de mon ouvrage… Jérém me regardant en train de le sucer, c’est juste pas possible… il me regarde lui donner du plaisir, me plier à ses envies de mec, il regarde, apprécie, jouit de ma soumission, ça doit donner des beaux frissons à sa fierté masculine, ça doit l’exciter au plus haut point…
Ses paupières lourdes, sa bouche entrouverte, ses halètements profonds donnent la mesure de son excitation extrême, de cet état de plénitude sensuelle à l’approche de l’orgasme dans lequel les actions de ma bouche sur le bout de sa queue l’entretiennent… lui aussi n’est plus qu’envie, envie de jouir, envie de faire durer à la fois… au fait, j’ai bien l’impression que mon beau brun est déjà en train de jouir… à ce moment là, il pue carrément de sexe…
Comment ne pas succomber à cette image de beauté sensuelle, à la vision de ce magnifique corps masculin animé par le seul instinct du plaisir et sur lequel la raison a perdu provisoirement tout droit…
C’est à ce moment là que tous mes principes cèdent sous le poids de l’évidence… j’ai trop envie de ce mec pour lui résister, quelles que soient les conditions et les contraintes pour avoir accès à son corps, à son intimité, à sa sexualité… c’est à cet instant que je me dis que je peux mettre mes sentiments entre parenthèse et prendre ce qu’il veut bien me donner, à savoir, sa queue et puis basta…
Mon cœur s’emballe, ma respiration s’accélère…
Il m’a manqué, putain qu’il m’a manqué… et je me rends compte seulement à ce moment là à quel point… c’est bon de le retrouver… son visage, sa chute d’épaules, son torse, son cou, son corps… je suis saisi d’une émotion qui me déborde, qui me dépasse… il est là, je le retrouve et j’ai presque envie de pleurer tellement c’est beau… plus jamais ça… plus jamais dix jours sans le voir nu, sans le sucer…
Un instant plus tard, me laissant guider par les mouvements de ses mains, je me retrouve la tête coincée contre le carrelage du mur du fond en train de me faire baiser la bouche plutôt violemment… sa queue coulisse entre mes lèvres, son gland tape bien au fond e mon palais, ses couilles frappent lourdement mon menton…
Je sais que c’est le bouquet final… qu’il ne va pas tarder à venir et qu’il a envie de venir ainsi, à sa manière, en me baisant la bouche, ma tête coincée contre le mur… bah, tant pis, je me suis assez imposé, là je lâche la bride… j’ai trop envie… vas-y Jérém, fais toi plaisir, jouis, lâche toi, remplis moi la bouche, je vais tout avaler… maintenant que je sais ce que ça fait dans le corps et l'esprit d’un garçon, j’ai dix fois plus envie qu’avant d'avaler ton jus…
Mon beau brun va jouir, et ça va être le tsunami dans sa tête… soudainement il arrête ses coups de reins, sa queue se cale au fond de ma gorge… grâce à ma langue bien appuyée sur le revers de sa queue, je sens le flux de sperme passer sur toute la longueur, je sens sa bite se contacter pour expulser très fort son jus... j’adore ce moment, sentir cette contraction musculaire, ce point de non retour juste avant que les jets de sperme inondent ma bouche...
« Je viens », il me balance, la voix étouffée par l’orgasme.
Et il jouit…
Une décharge électrique parcourt mon corps… son bassin contre mon visage, ses couilles sur mes lèvres, il jouit sans bouger, le gland coincé à l’entrée de ma gorge… il jouit en silence, le corps secoué par des spasmes puissants… il jouit dans ma bouche pendant que dans les urinoirs à coté, deux autres mecs échangent des grossièretés tout en se vidant la vessie… il jouit et il me fait cadeau de plusieurs jets bien lourds, chauds, denses, puissants, répandant dans ma bouche ce goût de mec qui me fait délirer…
C’est furieusement excitant de faire ça dans ces conditions, dans ce lieu, dans ces circonstances, avec à tout instant le risque de se faire surprendre…
Il en finit plus de jouir et j'en finis plus d'avaler… des râles étouffés, des râles qu'il a du mal à contenir dans ses poumons marquent l'explosion de ses jets, la cadence régulière de chaque notes de son plaisir de mec… un râle, un jet, voilà le tarif…
J’ai l’impression qu’au travers de ce jet puissant qui se délibère, c’est toute la virilité, la puissance de Jérém qui se déverse en moi, comme un barrage qui vient de céder… comme la lave bouillante d’un volcan…
Son sperme coule en moi en glissant tout doucement vers ma gorge ravie… qu’est ce que j’aime son jus… meilleur que tout ce qu’on peut servir dans cette boite… délicieuse liqueur d'homme, nectar de mec, le jus épais et fort de mon beau Jérémie…
Lorsque Jérém jouit dans ma bouche, lorsqu’il se vide de cette énergie liquide, chaude, épaisse, savoureuse, lorsqu’il m’offre le goût de sa puissance sexuelle, c'est comme s'il éjaculait dans mon cerveau… c'est une forme de prise de possession très étrange, une absolue domination… une onde géante de plaisir nous relie… je ressens son énergie… cette énergie virile véhiculée par son sperme qui rentre en moi, circule en moi, résonne en moi… c’est un peu de lui qui vient en moi, c'est son plaisir qui déborde en moi… quelque chose d’éphémère mais sur le moment extrêmement puissant, l’un connecté à l'autre dans une jouissance parfaite…
Il a joui dans ma bouche et lorsque les jets s’arrêtent, je levé les yeux, ses abdos dénudés ondulant au rythme de son diaphragme animé par une respiration rapide et profonde, une respiration d'après l’effort…
Moi aussi je suis essoufflé... je n’ai pas joui mais il faut bien admettre que le sexe, lorsqu’il est si intense, demande une bonne dose d'énergie d'une part et d'autre…
Jérém a fini son affaire et je ne peux pas m’empêcher de recommencer à le sucer tellement j'ai aimé, tellement je suis fou de cette queue capable de me faire vibrer au plus profond... je mouille dans mon boxer et je bande tellement que j'en ai mal…
Je le trouve encore dix fois plus beau lorsqu'il a joui, lorsque sa fierté de jeune male s’évapore provisoirement laissant entrevoir un côté fragile, perdu…
Le t-shirt blanc CK toujours coincé derrière le cou, je vais mourir… je suce fébrilement, j’en veux encore, ma main est ivre, elle s’envole pour aller caresser ses abdos, pour se pousser jusqu’à ses pecs, à ses tétons, dans l’espoir fou de lui donner envie de jouir encore…
Non, je ne peux pas arrêter de le sucer… mais le mec a joui, et très fort, et il ne va pas tolérer cela très longtemps… au bout d’un instant, ses deux mains se posent sur mes épaules dans le but de me repousser plutôt fermement…
Frustré, je me décide à me lever… excité à l’extrême, je ne peux m’empêcher de me branler, la main dans mon boxer… j’ai envie de jouir moi aussi… tremblant d’excitation, ivre de lui et du goût fort de son jus qui agit sur mon cerveau comme une drogue dure, je porte ma bouche à proximité de son oreille et je lui chuchote :
« C’était trop trop bon… ça m'a trop manqué… »
Je suis fou, et dans la foulée je lui fais des bisous… je ne peux pas arrêter de lui faire des bisous et de me branler, ma queue et ma main toujours enfermées dans mon boxer… le front, le nez, les lèvres, enfuis dans le creux de son cou, je mordille sa peau mate… d’une main je caresse ses cheveux… et je frotte ma braguette ouverte contre sa cuisse…
Et je descends, j’embrasse son petit grain de beauté, je mordille sa chaînette de mec… un instant plus tard je lèche ses pecs, je m’attarde sur ses tétons chauds…
Je m’attends à ce qu’il me repousse incessamment sous peu… et là, nouvelle surprise… non seulement il ne me repousse pas, mais à un moment il porte ses doigts à mon téton, il pince délicatement du bout de ses doigts… et là je me sens perdre pied… je suis à un rien de jouir dans mon boxer…
Poussé par une excitation qui me dépasse, je frotte ma queue, toujours cachée dans mon boxer, de plus en plus vigoureusement contre sa cuisse… mes coups de reins sont tellement puissants que le beau brun en est presque déséquilibré… il se retient de justesse en appuyant son bras à la cloison…
C’est là que ce que je craignais se produit… soudainement, mon attitude doit faire trop pd à ses yeux… alors, sans prendre en compte le fait que je suis à un rien de jouir, Jérém me repousse une fois de plus par les épaules… hors de moi, j’y reviens illico… il me repousse à nouveau, plus fermement, presque violemment, je manque de me vautrer sur les chiottes…
Je suis tellement excité que je ne peux pas imaginer de renoncer à jouir… je sais que je ne peux pas compter sur Jérémie, car Jérémie n'est pas Stéphane… il n’y a que son propre plaisir qui compte… j’ai été trop naïf de croire qu’il me laisserait jouir contre lui, alors tant pis… alors, habité par l’urgence de ma jouissance, je descends un peu plus mon jeans et mon boxer, et je commence à me branler très vigoureusement…
J’ai envie de jouir très vite, avant qu’il parte… je le vois amorcer le mouvement pour remballer son service trois pièces… d’un geste rapide, je le vois attraper Calvin et Diesel dans la même main… vas-y, Jérém, je t’en prie, je t’ai fait jouir comme jamais tu aurais cru possible de jouir, mais le renvoi de l’ascenseur n’est vraiment pas ton truc… vas-y petit con, barre-toi…
Je m'attend a qu'il se tire et qu’il me laisse planté là en train me branler comme un con, mais non… son mouvement pour remonter son calebut se fige… je réalise que sa queue n’a pas débandé… je me branle avec vigueur et je remarque que Jérém me mate, l'air intrigué…
Et là ça va très vite… je le vois avancer vers moi, il porte les mains sur mes épaules, il me retourne face à la cloison, il descend un peu plus mon froc et mon Athéna… je ne le vois plus, mais je l’entends cracher dans sa main et sur sa queue… j’ai tout juste le temps de me rendre compte ce qui est en train de se passer que je sens son gland se faufiler dans ma raie, viser au bon endroit… un instant plus tard il m’embroche, sa queue s’enfonce en moi…
Ses abdos bien plaqués contre mes reins, ses pecs appuyés sur mes omoplates, sa queue bien calée au plus profond de moi, je sens ses lèvres effleurer mon oreille pour y glisser quelque chose du style :
« Alors… elle te semble comment, ma gaule ? ».
Echec et mat. Il faut se rendre à l’évidence… le mec il en a entre les jambes…
« T’es vraiment un sacré étalon… » je lui balance, la voix coupée par une excitation qui me tend comme une corde de violon.
A ce moment précis je me dis que si c’est par la queue que l’on commande un mâle… c’est par le cul qu’on commande une salope…
J'arrête de me branler en attendant la confirmation du coup de folie dont je le sais parfaitement capable… celui de me baiser deux fois coup sur coup… mais non, Jérém reste immobile au fond de moi, les couilles fermement appuyées contre mes fesses… et là, comble des combles, je l’entends me balancer un truc du genre :
« Allez… dépêche… finis en… ».
Je suis surpris. Abasourdi. Incrédule. Il veut que je me branle et que je jouisse pendant qu’il est en moi… j’ai du mal à réaliser ce qui est en train de se passer, tout ce que je sais c’est que je n’ai pas le choix, qu’il ne me reste qu’à m’exécuter… je recommence à me branler… et là je sens son regard sur moi, je sens ses deux mains s’agripper à mes épaules, je sens le contact de son menton dans le creux de mon épaule, sa tête penchée pour me regarder faire…
La queue calée en moi jusqu’à la garde, il ne bouge pas d’un poil… tout ce qui l’intéresse semble n’être que de me mater pendant que je me branle… alors, le fait d’être venu en moi ce n’est ni pour me baiser, ni même pour me faire la démonstration de cette gaule que j’ai osé mettre en doute… il a juste envie de me voir prendre mon pied, il a même envie de m’aider à prendre mon pied… il me l’a même dit, à sa façon, certes, mais c’est quand même assez clair…
Et comme si tout cela n’était pas suffisant, voilà que je l’entends encore me chauffer :
« Allez, vas-y, crache ton jus… ».
Je n’arrive pas à croire ce qui est en train de se passer… le beau brun impatient de me voir jouir… mais le meilleur est à venir… unissant le geste à la parole je sens sa main se faufiler dans l’ouverture en haut de ma chemisette… elle se balade entre mes pecs, ses doigts s’empressent d’agacer furtivement mes tétons…
Putain qu’est ce que c’est bon… Jérém en moi… sa main sous ma chemisette… son goût fort de mec dans ma bouche, son torse enveloppant le mien, son souffle sur mon cou, je décolle, je m’évapore… et je jouis vite des grands jets copieux et violents sur la cloison… je jouis et le fait d’avoir sa queue en moi modifie mes sensations, je sens mon anus se contracter autour de son manche, et c’est sacrement bon…
C’est là que Jérém se retire de moi… d’abord sa main, puis sa queue… il remonte son boxer, son froc, il reboucle sa belle ceinture, glin glin… je t’ai baisé le mec… glin glin… t’as aimé ça… glin glin… et putain, qu’est ce que j’ai aimé ça… il repasse le t-shirt en position normale et il le laisse retomber sur son torse, couvrant ainsi ses pecs et ses abdos… il l’ajuste, ainsi que les quelques plis apparus dans le tissu lors de son utilisation non conventionnelle et qui disparaissent à vue d’œil (ce t-shirt est la perfection même)…
Dans la foulée, il colle l’oreille à la cloison pour déceler d’autres éventuels utilisateurs des pissotieres… je tends l’oreille au même temps, il n’y a pas un bruit… il déverrouille la porte, et d’un geste plus rapide que l’éclair, il l’ouvre et il s’y faufile en bondissant comme un chat, disparaissant de ma vue, la porte claquant sur son passage… pendant que je la verrouille à nouveau, j’entends le bruit de la porte battante qui donne sur la salle principale… Jérém est parti… tout va bien…
Je remonte mon froc à mon tour, je reboucle ma ceinture, j’essaie de me ressaisir, pas facile après ce petit moment de distraction… je regarde ma montre, ça n’a duré que quelques minutes, mais j’ai l’impression que ça fait très longtemps que j’ai quitté le « coté scène »… je suis complètement dépaysé, je ne sais plus où j’habite… c’est limite si je me rends compte où je suis… sacré mec…
Pendant que je sors à mon tour de la cabine et que je me dirige vers un lavabo pour me laver les mains encore moites de nos jus, je me fais la réflexion que, franchement, ça ne me dit plus rien de retrouver les anciens camarades… tout dont j’ai envie c’est de partir de là et de jouer un deuxième round rue de la Colombette…
Mais une longue soirée est prévue, et il faudra encore passer par la case Esmé avant d’espérer en découdre à nouveau avec le beau brun… la soirée s’annonce longue… et ce que je ne sais pas encore c’est que l’Esmé ne sera pas vraiment la dernière étape de ce samedi soir de dingue…
Je ferme l’eau et je commence à me sécher les mains, le bruit assourdissant de l’air chaud propulsé à grande vitesse m’empêche d’entendre le bruit de la porte battante.
Il m’a capté avant que je le capte. Je suis surpris de le voir juste à coté de moi. Lui, en revanche, il n’a pas du tout l’air pas surpris de me trouver là…
Je tente de lui sourire. Il me sourit à son tour. C’est un beau sourire, dans lequel j’ai pourtant l’impression de déceler comme un pincement, un petit malaise…
Thibault est là…
Et je crois qu’il a tout pigé. Comme d’hab. Et je crois qu’au fond de lui quelque chose le dérange… je crois qu’il est un peu jaloux… je crois qu’il a mal… un peu… beaucoup… je me sens soudainement très mal à l’aise… je l’aime beaucoup et je ne veux pas le blesser… je veux être son ami, je ne veux pas le fâcher… mais comment être potes s’il en pince pour le gars que j’aime ?
Mais qu’est ce qu’il est beau, lui aussi, et touchant avec cette note de tristesse dans son regard… et qu’est-ce qu’il a l’air dépité lorsqu’il me lance, le regard fuyant :
« Ah, t’es là… toi aussi… ».
Sacré Thibault…
« J’y retourne, à de suite… » sera ma seule réponse, avant de quitter les toilettes et de revenir dans la salle principale. Je ne peux pas soutenir son regard, le malaise entre nous est trop grand, il me faut prendre l’air…
Soudainement, j’ai envie de retrouver les camarades, j’ai besoin de cette diversion pour ne pas devoir affronter Thibault ou Jérém tout de suite… ainsi, je me mélange à un groupe qui est en train de discuter à une table. Dès que je pose mon fessier sur la chaise, quelqu’un me demande :
« Tu bois quelque chose ? ».
La réponse s’affiche clairement dans ma tête… « Non, merci, de viens de boire, et je veux garder cet arrière goût délicieux le plus longtemps possible dans ma bouche… ».
Mais dans les faits je me limiterai à hocher ma tête tout en souriant en lâchant un « Non, merci… », tout en suivant leur conversation d’une oreille distraite…
Car, en réalité, toute mon attention est accaparée ailleurs… accoudé au comptoir, les jambes légèrement écartées, le bassin vers l’avant, la bosse bien en vue, Jérém a toute l’attitude d’un mec qui voudrait se faire sucer encore… enfin… presque… car, à bien regarder, on dirait plutôt qu’il apprécie cet appui pour récupérer de l’effort récent… oui, Jérém est comme ailleurs, il a l’air bousculé comme s’il venait de se faire secouer par une décharge électrique…
Entouré de Bruno et de Thierry, chacun une bière à la main, Jérém est en train fumer une cigarette… ses deux acolytes déconnent entre eux et Jérém les regarde faire… si seulement ils savaient ce qu’il vient de vivre leur pote, leur coéquipier de rugby… rien de moins que ce que j’aime imaginer comme la pipe de sa vie… sacré contraste, n’est pas mon beau Jérém, que de se retrouver là parmi eux, comme si de rien n’était… comme moi, parmi mes anciens camarades… comme si de rien n’était… si seulement ils savaient le bonheur que je viens de vivre… ce bonheur que, si je m’écoutais, je crève d’envie de crier à tout rompre… pourtant je suis condamné à garder ça pour moi… c’est notre petit secret… et il faut admettre que ça a un coté extrêmement excitant…
Je regarde Jérém et voilà que le fait de le savoir certainement encore en train de penser à l’orgasme que je lui ai décroché, ça me fait penser a tous ces « mystères » qui nous entourent et qui font partie de la vie des petits cons qu’on peut croiser dans la rue, le bus, les bars… à l’instant où on les croise, que viennent-ils de faire, 5 minutes avant, 1heure avant, la veille, la nuit d’avant ? Peut-être viennent-ils de baiser, de se branler ?
C’est grisant de savoir que pour une fois j’ai la réponse, car en l’occurrence je suis une partie de la réponse…
Sa bière posée sur le comptoir juste à coté de lui, sa main libre se faufile à nouveau sous le t-shirt, en contact avec ses abdos… est-ce qu’il ressent dans son bas ventre la même douce chaleur que je ressens dans le mien et qui me donnerait envie de passer la main de la même façon, si seulement j’osais le faire ?
Oui, il a l’air ailleurs, il respire profondément… est-ce qu’il ressent la même douce fatigue que je ressens en moi et qui rend désirable plus que tout autre chose, l’appui rassurant de son matelas plutôt que de rester planté là en attendant que la nuit s’écoule ?
Jérém tire sur sa clope, longuement, lentement… ce geste est chargé d’une volupté saillante… petit bonheur qui semble prolonger et faire écho à celui, bien plus grand, que je viens de lui offrir… petit bonheur qui semble nécessaire pour « calmer » le petit cafard qu’attend un garçon juste après l’orgasme… il ôte la cigarette de ses lèvres, il garde la fumée, il lève le visage vers le plafond, un peu comme je l’ai vu faire par moment pendant que je m’occupais de sa queue… c’est vers le haut qu’il expire lentement la fumée qui vient de chauffer ses poumons et qui petit à petit calme son rut…
A quoi pense-t-il le beau brun à ce moment là ? Au plaisir de dingue qu’il vient de prendre dans ma bouche ? A ma mutinerie, à ma façon de prolonger l’attente d’une pipe, malgré ses injonctions d’y aller tout de suite ? A ma façon de le sucer, à son jus qui glisse en moi, à mon regard chargé, débordant d'envie ? A mon cul, dosé par sa queue enfoncée jusqu’aux couilles pendant qu’il me laissait me branler, la revanche au défi que j’ai osé lancer a sa virilité ?
Sa cigarette prend fin, le mégot écrasé dans le cendrier, il reprend sa bière sans retirer sa main de dessous son t-shirt… il boit une bonne gorgée de bière en inclinant la tête vers l’arrière, je vois le liquide pétillant glisser dans sa gorge, tout comme j’ai senti le flux de son jus glisser dans la mienne quelques minutes plus tôt…
Je suis le moindre mouvement de sa pomme d’Adam et de son petit grain de beauté… et lorsque la bière a fini de couler dans sa gorge, une fois sa soif étanchée, je le vois respirer profondément, secouer sa tête comme pour se ressaisir…
Et lorsque ce mouvement s’arrête, voilà… à ce moment là mon Jérém a cet air… cet air que je lui connais très bien et qui me rend dingue de lui et au même temps tout particulièrement fier de moi… oui, Jérém porte sur lui cet air de mâle comblé, de mâle repu qui lui va si bien…
Vraiment il n’y a pas à dire… il n’y a pas de secret… un homme bien sucé, est un homme heureux.