14 Juillet 2016
TIC TAC TIC TAC TIC TAC TIC TAC... ça n'a pas bougé depuis une semaine... quand on pense qu'il ne manque que deux petits euros pour voir le premier palier s'allumer...
Bonne lecture à tous !
Je sens l’orgasme monter, inéluctable… j’essaie de contrôler mon corps, mais il n’est déjà plus temps de me retenir… le point de non retour est atteint… je sens un frisson puissant irradier de mon bas ventre et je viens… je jouis dans un orgasme puissant, délirant… mon esprit s’évapore, tout disparaît autour de moi, je ne suis plus que plaisir…
Mon corps échappe à mon contrôle… plusieurs jets s’échappent de moi… puissants, copieux…
Un peu plus tôt cette nuit là…
Mon gland enserré entre les fesses du beau brun, frottant contre sa rondelle, ma queue et mes tétons deviennent électriques… je deviens dingue… dans ma tête c’est un tsunami… des décharges électriques puissantes annulent toute volonté en moi… j’ai envie de jouir, je vais jouir… et tant pis si cette faiblesse d’un instant signera la fin de notre relation, tant pis si après ça il n’y aura pas de suite possible… je sais que je vais tout gâcher à cause de deux secondes d’orgasme… car, oui, je suis un mec, un mec de 18 ans, avec une trique d’enfer, le gland coincé entre les fesses de l’homme que j’aime… je sens l’orgasme arriver au loin et approcher à la vitesse de l’éclair… tant pis, ma volonté n’est plus… je ne suis plus qu’instinct, plaisir… qu’est ce qu’on peut être cons, en tant que mec en rut…
Et puis…
Et puis… en une fraction de seconde… tout s’arrête… son bassin avance, le frottement de mon gland quittant l’espace serré entre ses fesses est brutal… brutal mais intense, frisson ultime… je me laisse tomber sur le dos, la queue en feu, les veines gonflées de sang… mon excitation est à son paroxysme… pendant un instant, je suis sûr que je vais venir… que mon orgasme va dépasser ma volonté… pourtant non… mon corps arrive à désamorcer la pression un milliseconde avant qu’elle n’explose… je bande comme un taureau… j’ai une envie de jouir de malade… j’en ai mal aux couilles tellement j’en ai envie… j’ai été trop près… je dois me lâcher…
Mon excitation retombant petit à petit, je me surprend à écouter ma respiration… elle est bruyante, très bruyante… j’ai l’impression que ma poitrine fait un boucan d’enfer dans le silence de la nuit… que les contractions amples et rapprochées de mon diaphragme font vibrer le lit…
J’essaye de me maîtriser mais j’ai besoin d’oxygène…
Et déjà les inquiétudes trouvent le moyen de faire surface au milieu de l’excitation encore retentissante…
Je suis abasourdi par ce qui vient de se passer… car je n’arrive pas à comprendre ce qui vient de se passer… c’était quoi au juste ce mouvement du bassin de Jérém ? En était-il conscient ? Endormi ou réveillé ? A-t-il réalisé que j’étais en train de m’enfoncer en lui et que j’allais bientôt jouir ? Qu’il s’en est manqué de si peu ? M’à-t-il dégagé juste au bon moment ? Un timing au hasard ? Un hasard qui a bien fait les choses ?
J’essaie de me calmer, en vain… j’ai peur de la suite, peur pour la suite… j’essaie de me rassurer en me disant que s’il s’était rendu compte de quelque chose, à l’heure qu’il est j’aurais déjà volé sur le carrelage…
Pourtant, je ne suis pas à l’aise… cette excitation inattendue, ce changement radical et inimaginable de nos rôles, bien que tout juste esquissé, me perturbe… ça me perturbe car j’y ai pris un plaisir fou et que, si je m’étais écouté, j’aurais eu envie d’aller encore plus loin… en lui… d’aller au bout de mon plaisir de mec… en lui…
Je suis fou…
J’ai envie de m’isoler, de réfléchir et de tenter de poser mes pensées… je me tourne, recroquevillé, en position fœtale… je lui donne le dos… j’essaie de dédramatiser, mais je n’arrive pas à me débarrasser de mon inquiétude persistante… si Jérém s’est rendu compte de ce qui vient de se passer… il va me démonter la tronche… et je crains moins ses gros bras que ses mots qui peuvent être blessants comme les griffes de Wolverine… peur qu’il me mette plus bas que terre… je ne pourrais pas supporter ça après cette nuit… ça me briserait…
Putain, Nico… tu pourrais te maîtriser…
Ouais, me maîtriser… il faudrait qu’on me dise comment on peut se maîtriser en étant dans un lit avec un mec pareil… qui en plus frotte son entrecuisse contre ta queue… à quoi joue-t-il ? Et si cela s’est passé dans son sommeil… qu’est-ce que cela traduit ?
Pourtant… depuis que nos corps se sont séparés, mon beau brun n’a pas bougé… sa respiration est calme, régulière, légèrement bruyante… elle ressemble à s’y méprendre à la respiration d’un garçon… qui dors… peut être qu’il ne s’est vraiment rendu compte de rien… peut-être… bien que cela me paraisse difficile à concevoir dans ce moment d’angoisse…
Oui, j’angoisse… la respiration toujours haletante, l’inquiétude me happe… je panique… j’ai chaud… je me sens transpirer… j’ai le visage en feu… j’étouffe… je ressens le besoin de partir, vite, tout de suite… besoin d’air, besoin de me retrouver seul… loin de ce lit qui ne ressemble plus au Paradis de quelques minutes plus tôt…
Il faut partir de suite, avant qu’il se réveille, il faut partir sur la pointe des pieds pour ne pas le réveiller… il faut que je parte et que je trouve un coin pour me branler… j’ai été vraiment trop près… j’ai trop envie… en plus je sais que seule la branlette, couplée de l’éloignement de ce lieu soudainement devenu étouffant, pourra m’apporter le calme qui m’échappe…
Vas-y, Nico… pars !
Après un temps d’hésitation, j’amorce tout doucement le mouvement pour relever mon buste et quitter le lit… malgré mes précautions, mon corps produit quand même un bruit typique de froissement de draps ainsi qu’une vibration dans le matelas… je viens tout juste de bouger un orteil…
… que je l’entends, je le sens remuer… merde… t’as pas fait assez gaffe, Nico, tu l’as réveillé… tu vas t’en prendre plein la troche… prépare toi, Nico, ça va tomber…
Oui, je le sens remuer….
Mais alors que je m’attends à qu’il me balance un truc très méchant… le beau brun se retourne vers moi, passe un bras sous mon aisselle, se cale contre moi et me serre très fort contre son torse…
Jérém a vraiment endormi… et le petit bruit enfantin qui remonte de sa gorge et qui jaillit comme une caresse si près de mon oreille me confirme cela…
Oui, sa respiration est celle d’un mec endormi… alors que la mienne est d’abord celle d’un mec touché, au bord des larmes… juste avant de devenir celle d’un mec surpris… étonné… émerveillé…
C’est en prenant connaissance de sa TSRA… oui… sa T.S.R.A.… sa nouvelle Trique Sans Raison Apparente… (il n’est pas possible ce mec !)…
Ainsi, sa queue se cale tout naturellement au long de ma raie… elle s’y love tout doucement, sans sembler aspirer à aller plus loin… cette nouvelle trique ressemble à une trique du matin… le matin qui approche à grand pas est qui va bientôt faire évaporer une nuit que je voudrais voir durer à tout jamais, une nuit que j’essaie de maintenir en vie artificiellement dans mon cœur, dans ma tête, en deçà des stores fermées…
J’ai envie de pleurer… je suis fou… je n’ai pas encore pleinement réalisé le bonheur de me sentir dans ses bras… mon équilibre mental peine encore à se stabiliser, traversé pas des tempêtes émotionnelles géantes… et je pars carrément en orbite lorsque je sens le bout de son nez effleurer, caresser tout doucement la base de mon cou, provoquant en moi un frisson délirant…
Mais c’est une seconde plus tard que je disjoncte carrément… c’est lorsque ses lèvres se posent à la lisière de mes cheveux pour y déposer un petit chapelet de bisous légers mais, ce coup-ci, bien réels… et là je change de dimension… mon inquiétude se transforme en bonheur à l’état pur, si pur qu’il efface tout autour de lui, mes craintes, mes questionnements, le Temps même. Il n’y a plus la nuit, le matin à venir, le moment de nous séparer, plus rien n’existe pour moi… rien, à part ce magnifique instant d’Eternité…
Je suis épuisé, mais heureux.
Et mes sanglots, incontrôlables, se mélangent aux petits bruits du matin naissant…
Jérém… je t’aime… je sais que tu dors et que tu n’entendrais pas cela, même si je trouvais le courage de laisser ces mots franchir la barrière de mes lèvres, entre les sanglots… mais qu’importe… je t’aime et je t’aimerai à tout jamais, quoi qu’il arrive, où que tu sois… je t’aimerai contre tout et contre tous, même contre toi-même, je t’aimerai même si tu n’arriveras jamais à assumer notre amour… car je sais à cet instant que cela est de l’amour… au delà du sexe, au delà de ta beauté surnaturelle et de ton charme de fou… ce que je ressens pour toi va au-delà de tout ça… bien au delà… pour moi, tout comme pour toi, un peu aussi, je le sens, je le sais, même si tu ne le dis pas…
Jérém calé contre mon dos… mon corps enserré dans ses bras puissants… lui seul sait me donner un bonheur si entier… lui seul sait me faire sentir mieux, après m’avoir blessé…
Il me semble de l’entendre, ma star préférée, chanter presque dix ans plus tôt :
Only the one that hurts you can make you feel better
Seul celui qui te blesse peut te faire te sentir mieux
Only the one that inflicts pain can take it away
Seul celui qui inflige la peine peut l'ôter
Eroti – ca
C’est en pleurant de bonheur que je m’assoupis à nouveau…
[La plaquette promotionnelle de Jérém&Nico est réalisée et imprimée (à voir sur www.jerem-nico.com rubrique « Les amis de Jérém&Nico/Sites partenaires). Qui veut m’aider à la distribuer dans les bars et club gays pour mieux faire connaître Jérém&Nico ? Si vous marchez, je vous envoie les plaquettes par la poste + une petite surprise.
Vous ferez ainsi partie de l'équipe Jérém&Nico que vous pouvez découvrir en détail dans la rubrique « Un coup de main avec Tipeee/Les tipeurs à l’honneur » sur le site www.jerem-nico.com.
Merci aux tipeurs : votre générosité m’a permis de m’acheter un nouvel ordinateur. Ainsi que de commencer à dégager davantage de temps pour l’écriture.
Un petit effort, vous qui aimez Jérém&Nico et un peu leur auteur... le premier palier est tout proche! Et le deuxième, pas si loin, à conditions qu'il y ait de nombreuses petites contributions...
Allez, un petit effort pour permettre à votre Fabien dévoué d'écrire plus sereinement. Pour permettre à cette histoire d’avancer plus rapidement et de lui apporter toute mon énergie.
N’hésitez pas venir sur le site www.jerem-nico.com ou sur www.facebook.com/jeremXnico et à partager l’univers de Jérém et de Nico sur vos réseaux sociaux.
Merci de tout et bonne lecture à tous !
Fabien]
Oui, c’est en pleurant de bonheur que je m’assoupis à nouveau…
Et c’est avec les sens en plein bonheur que je suis tiré de mon court sommeil…
J’émerge petit à petit des torpeurs du sommeil et je réalise progressivement ce qui est en train de se passer, ce qui va se passer… je suis allongé sur le ventre… Jérém est sur moi… son bassin sur le mien, sa queue frottant doucement au long de ma raie, s’attardant autour de mon ti trou, le titillant…
Rapidement, cela se précise… au fil de glissements de plus en plus en profondeur dans la vallée de ma raie, son gland a mis mon ti trou en joue … désormais, son engin de mec vise ma rondelle avec une précisions redoutable…
Oui, je suis tiré de mon sommeil et… tiré tout court… pour incroyable que cela puisse paraître, le bogoss a à nouveau envie de me sauter… et moi aussi… jamais assez de Jérém… envie de lui offrir un orgasme de plus, un orgasme qu’on ne peut pas refuser à un bogoss pareil …
Vas-y Jérém… puisque tu as encore envie, vas-y… prends moi…
C’est la puissance de son corps en contact avec le mien. Ses abdos et ses pecs contre mon dos. Ses jambes contre les miennes. Son bassin contre mes fesses. C’est la chaleur de sa peau contre mes reins, mes épaules. J’adore savoir qu’il a envie de s’amuser avec mon corps. De s’amuser en moi. Savoir que dans sa tête il n’y a que son plaisir qui compte. Et que le fait de me prendre dans mon sommeil est quelque chose qu’il considère dans son droit de mâle, quelque chose que je ne saurais pas lui refuser. J’adore imaginer que dans sa tête, mon cul est le bon endroit pour jouir.
C’est la raideur de sa queue qui s’enfonce en moi, ferme, lente, précise, déterminée. Une pression légère mais ferme et elle glisse en moi comme dans du beurre. Un mouvement assuré. Sans appel. Une évidence. Les parois de mon ti trou écartées par l’assaut inattendu de ce manche délicieux qui glisse dans un passage encore lubrifié par une jouissance précédente.
Car j’ai beau eu me doucher… juste au delà de ma rondelle, le retour de son jus lubrifie à nouveau le passage emprunté par deux beaux manches de mec… oui, une partie de son jus de mec est encore en moi… j’adore savoir que ce liquide divin, la preuve de son plaisir, est en moi…
J’ai le souvenir de quelques fois où, en rentrant chez moi et me déshabillant, j’ai découvert dans mon boxer une trace humide et odorante de son jus de mec… souvenir d’avoir passé de longs et bons moments à renifler le tissu imprégné de sa semence… imprégné de lui… souvenir de m’être plus d’une fois branlé en reniflant un boxer chargé de cette odeur de jus de bogoss dont il m’a fait cadeau… souvenir d’avoir joui et repensant obsessionnellement à ses couilles se vidant en moi… à lui jouissant en moi… à son plaisir de jeune mâle…
Oui, sa queue s’enfonce en moi… elle avance jusqu'à ce que ses couilles effleurent ma raie. Et j’émerge rapidement des dernières vapeurs de ma torpeur.
Quelques bruits remontent de la rue, un début de lumière filtre du store baissé, mais la chambre demeure dans la pénombre…
Me sentir possédé, rempli de lui, de son sexe raide qui me soumet à lui, rempli de sa puissance masculine raide, immobile, calée au fond de moi… je jouis de l’idée de m’être réveillé en le sentant sur moi, en moi, au fond de moi… c’est bon à en pleurer…
Oui, c’est sacrement, inconcevablement bon… et ça l’est encore plus lorsque j’entends venir de lui des halètements de plaisir saccadés et prolongés… des petits bruits soulignant son plaisir d’être en moi, avant le moindre coup de reins…
Il y a quelque chose de sauvage, presque de bestial dans sa démarche… une démarche de jeune mâle plein de testostérone, aux envies débordantes et très sûr de lui… il s’est réveillé, il a eu envie de baiser… et qu’importe si moi je dormais… il ne s’est pas posé de questions… le mâle me prend en suivant le seul chemin de son envie… il avait envie et il s’est enfoncé en moi, son trou à bite… moi, docile, à sa complète disposition, réveillé par le poids de son corps, par le passage de sa queue… je suis sa chose… son vide couilles…
Et qu’importe si cela semble jurer avec le câlin de tout à l’heure… Jérém est avant tout cela… un jeune mâle fougueux et impulsif… indomptable, imprévisible… et ça, putain, j’achète plutôt mille fois qu’une…
M’en plaindre ? Non, je ne m’en plaindrai pas, je ne m’en plaindrai plus… j’adore baiser avec lui… vraiment j’adore… plus que tout au monde… être sa chose, satisfaire ses envies de mâle… pourvu qu’il ait longtemps envie de me faire ce cadeau… jouir en moi, sur moi, devant moi… me laisser goûter à son jus brûlant, à cette liqueur d’homme qui m’offre la plus étourdissante des ivresses… me laisser le voir nu… me laisser toucher sa queue, sa peau, son corps musclé… me laisser le sentir sur moi, écrasé par son poids et par sa puissance virile…
Mon envie de lui est insatiable… il vient tout juste de s’enfoncer entre mes fesses et j’ai déjà envie de l’avoir à nouveau en bouche…
J’ai décidé que je prendrai du bon temps avec lui tant que je pourrai… que je ne lui demanderai rien de plus, que je le laisserai me baiser autant qu’il voudra… de toute façon il n’y a que cela qui nous lie à coup sur… la baise… alors je n’ai que cette solution pour le côtoyer, de tenter de l’apprivoiser… accepter de n’être que son jouet sexuel… lui rendre mon cul et ma bouche indispensables… lui offrir des orgasmes de dingue, des orgasmes qu’il ne trouvera nulle part ailleurs…
Satisfaire toutes ses envies… sans en demander « plus »… car je sais que « plus » ça peut venir parfois… mais uniquement par son initiative… je sais désormais qu’il est capable de recevoir et de faire des câlins, qu’il a parfois envie de tendresse… mais je sais aussi qu’il a beaucoup plus souvent envie de baise… et que si je réponds à cela sans lui prendre de la tête, « plus » peut venir quand je l’attends le moins…
En attendant qu’il soit touché par mes sentiments et non pas agacé… en attendant, même si je ne sais pas si cela arrivera un jour… oui, en attendant, tout ce que je sais c’est que je ne veux pas renoncer à une seule baise avec lui, à une seule goutte, à une seule trace de son sperme, tant qu’il voudra de moi…
Oui, envie de me faire baiser par mon beau brun… envie de tout avec mon beau brun… j’adore les câlins avec mon beau brun, ces quelques instants de tendresse volés à l’éternité. Mais j’aime aussi son coté macho dominant dans le sexe… j’aime quand il me fait l’amour, ou quand cela lui ressemble… mais j’aime aussi quand il a envie de me prendre comme ça, de me baiser… j’ai envie de le sentir avoir envie de moi… envie de savoir que c’est son plaisir qui guide ses actions… envie de le faire jouir une fois encore, comme il en a envie… pourvu qu’après on se retrouve un peu dans les bras l’un de l’autre…
Sans un mot, il porte les mains sur mes épaules, il relève son torse et il commence à me coulisser en silence dans le noir. Ses coups de reins démarrent en douceur, sa queue glisse en moi… je sais qu'il est épuisé et qu’il va lui falloir du temps, beaucoup de temps, et des coups de reins bien puissants pour jouir une nouvelle fois… je sais que si pour l’instant ça démarre en mode « slow », sur la fin je vais prendre cher, que mon ti trou va sentir passer sa fougue masculine… mais je jouis déjà de cette longue domination qui s’annonce… je jouis du souvenir que cette dernière sauterie va laisser entre mes fesses… je sais que lorsque j’abuse du passage de sa queue en moi, je vais m’en souvenir pendant de jours, des jours où j’aurais parfois l’impression qu’il soit encore en moi… alors je veux abuser… je veux sentir sa domination et son plaisir de mec m’accompagner le plus longtemps possible…
Sur le ventre, dans le noir, c’est peut-être la position que je préfère pour bien ressentir sa présence en moi… une position qui n’a qu’un seul défaut… celle de ne pas pouvoir le regarder pendant qu’il prend son pied et lorsqu’il jouit… alors, puisque ma vue va être frustrée, je vais en profiter pour me concentrer sur le glissement de sa queue en moi, sur sa respiration, sur son attitude de mâle dans la recherche de son plaisir… je vais me concentrer sur les parfums, les odeurs qui dégagent de sa peau… je vais me focaliser sur la prise puissante de ses mains sur mes épaules donnant plus d’entrain à ses coups de reins… sur le contact de ses abdos contre mes reins…
Je vais me concentrer sur les petites variations dans le rythme de sa saillie, je vais savourer et jouir de sa domination… je vais jouir de sa queue qui me martèle en profondeur, de ses couilles qui, tour à tour, percutent et caressent mes fesses… je vais guetter le changement de souffle et de cadence de ses va et viens qui annoncent son orgasme… je vais jouir de sentir son plaisir monter, l’attente de sa jouissance… je vais guetter son râle qui marque la délivrance de cette puissance sexuelle, de cette énergie fécondante qui va sortir de ses couilles et se déverser en moi…
Progressivement, ses coups de reins ont pris de l’ampleur, ils sont désormais puissants, réguliers… ça dure un petit moment, un moment de bonheur… puis, tout cela semble ralentir à nouveau… ses allées et venues se font plus lentes… c’est incroyablement bon de recevoir de bons coups de reins… mais une queue qui glisse tout doucement et dont on déguste chaque millimètre de sa puissante raideur, c’est juste divin… son gland qui insiste au bord de ma rondelle c’est de la pure folie sensuelle… le bonheur de mon ti trou rayonne dans ma queue, dans tout mon bas ventre, il remonte jusqu’à mes tétons… j’en ai la chair de poule… j’ai l’impression que des étincelles se baladent sous ma peau…
Je frissonne, Jérém frissonne aussi… sa respiration est de plus en plus saccadée… j’ai l’impression qu’il essaie lui aussi de déguster chaque nuance de ce plaisir intense…
Quel bonheur de le sentir prendre son pied… et quel bonheur suprême que de l’entendre exprimer ce plaisir, comme une pensée qui s’échapperait involontairement de ses lèvres sous l’effet d’une excitation intense, sous l’emprise d’une ivresse qui le désinhiberait… c’est une exclamation qui veut exprimer son bonheur de mec et qui a pourtant des tons de lamentation, des simples mots émis avec une certaine difficulté depuis le fond de sa gorge, tellement son plaisir a l’air insoutenable à en devenir presque douloureux :
« Putain que c'est bon… ».
Et, ce disant, ses mains quittent mes épaules, ses bras se glissent sous mes aisselles, son torse se colle à mon dos…
C’est puissant et tout doux à la fois… ses coups de reins lents et profonds, le frottement de ses abdos sur mes fesses, sa chaînette de mec qui se balade le long de ma colonne vertébrale, qui se pose, se balade, caresse, chatouille un peu la peau entre mes omoplates, qui me donne des frissons incroyables…
« Oh, oui, c'est bon… Jérém… » je trouve normal de lui répondre… juste avant de me dire que ce n’est pas assez… l’excitation de mes sens trouve que cela n’est pas assez… elle me désinhibe à mon tour, je m’emballe « j'adore quand tu es en moi… personne d'autre ne me fait ce que tu me fais… personne d'autre me fait jouir autant que toi… j'adore te sentir prendre ton pied… j’adore te faire jouir… te laisser jouir… en moi… ».
« Tu vas t’en prendre plein le cul… » je l’entends me balancer. Du pur Jérém.
Ça je sais, mon brun… et bien que ça me fasse plaisir de l’entendre débiter ces mots un peu vulgaires, j’ai envie aussi de lui entendre dire que c’est bon, et que c’est bon avec moi… et comme ça ne vient pas, je le cherche…
« Il te plait mon ti cul ? » ça sort cash de mes lèvres. Nico, parfois tu me surprends…
« Putain que oui… bien chaud, bien serré… une bonne chatte… » je l’entend soupirer tout près de mon oreille, le souffle court.
« Bien offerte… » je le chauffe, profitant de la brèche ouverte par son excitation pour essayer de me connecter à son subconscient.
« Oui, bien offerte… » confirme-t-il sur un ton de petit macho… petit con, va…
« Tu peux venir en moi autant que tu veux… » j’enchaine, dans la tentative de le pousser dans une direction précise. Je suis fou. Mais ma trivialité se révèle payante. Alors tant pis pour la forme.
« J'adore être en to… » balance-t-il du tac au tac, juste avant de se corriger « être dans ton cul… ».
Putain, il m’énerve… même au beau milieu d’un excitation de dingue il trouve le moyen de se retenir…
Mais bon, tu t’es encore trahi un peu plus, mon beau brun… je sais que mon cul te fait envie… et que dans le couple de mots « mon cul » le premier est aussi important que le deuxième…
Je sens ses couilles frapper lourdement mon entrejambes… je suis bon pour l’asile :
« J’adore ça, putain… » je lui balance.
« Quoi donc ? » se renseigne-t-il. J’adore.
« Quand tes couilles frappent mes fesses de cette façon… » je précise, coquin.
Et là, il revient à la charge avec un bon coup de rein, ce qui fait que ses couilles frappent mon entrejambe avec encore plus de puissance…
« C’est ça, c’est ça, vas-y… » je l’encourage.
Et il y va, encore et encore, pendant un bon petit moment, avec de bons coups de queue, espacés, assez violents, ce qui permet à ses bourses bien remplies d’imprimer un mouvement de balancier et de percuter mon entrejambes comme je l’aime.
« T’aimes ça, te faire sauter… écarter les jambes pour qu’un mec te défonce avec une bonne queue et te fourre avec son jus… » je l’entends me balancer, et j’en suis dingue.
Je suis dans un état second… cette complicité des corps, de nos plaisirs, doublée d’une complicité de mots, me procure une ivresse intense… j’ai envie de lui faire plaisir, avec mon corps, avec mes mots…
« Oui… j’adore ça… tu fais ça mieux que quiconque… et puis… » je coupe sciemment, laissant planer un silence qui n’a rien d’hasardé. Nico tu es redoutable. Tu devrais envisager une carrière d’écrivain… je pense que tu saurais tenir tes lecteurs en haleine…
Est-ce qu’il va vouloir connaître la fin de mon propos ? Un petit moment et quelques bon coups de reins suivent mes mots, avant que j’entende mon beau brun me demander :
« Et puis quoi ? ».
Je ne peux pas exprimer le plaisir que sa question procure en moi.
« Et puis… » je fais le mec qui n’ose pas.
« Quoi ??? » s’impatiente le bel étalon, tout en continuant à me pilonner.
« Tu es le seul à qui j’ai laissé faire ça sans capote… avec toi je ne pourrais pas avec capote… ce serait du gâchis… trop envie que tu te lâches en moi… ».
« T’inquiètes… je te l’ai dit… tu va encore en avoir plein le cul… ».
Ce n’est pas exactement la réponse que je voulais entendre de sa part, mais je sais que mon propos va toucher au bon endroit dans son ego de jeune mâle. Et que sa vulgarité est une charmante notification du fait que mes mots ont atteint leur cible.
Oui, Nico… il faut lire entre les lignes… au verso de ses bêtises… au delà de son excitation de mâle en rut… lorsque je tente de déchiffrer ce mec… je me dis que Champollion n’a pas du surmonter pire casse-tête devant ses fameuses cartouches égyptiennes…
Ses coups de reins continuent, lents, amples, fermes… c’est tellement bon que j’ai envie de crier mon plaisir :
« C’est pas possible… c’est pas possible de… ».
« De prendre autant son pied… » se laisse-t-il échapper, tout en corrigeant immédiatement son propos « … c’est ça, tu prend ton pied à te faire défoncer ! ».
Petit con, va ! Ca t’arracherait la gueule peut-être d’admettre que toi aussi tu prends ton pied comme jamais t’en as pris ? Mais t’as beau tenter de t’en cacher… le simple fait que t’aie envie de recommencer tant de fois, l’espace d’une nuit, avec moi, est une réponse satisfaisante à ma question…
Frustration face à son propos, frustration effacée par un nouveau frisson intense… la sensation de la barbe de son menton frottant, se baladant, caressant le haut de ma colonne vertébrale, chatouillant un peu la peau entre mes omoplates… frisson inattendu, qui provoque une vague sensorielle débordant sur de petits spasmes incontrolables…
Mais je ne suis pas au bout de mes surprises… un instant plus tard, le bogoss remonte un peu son torse au long de mon dos… ses lèvres sont désormais à hauteur de mes oreilles… elles se posent sur le lobe… sa langue se déchaine, puissante, sans ménagement… j’en ai des frissons déroutants… et puis ses dents viennent également à l’assaut… il lèche, il mordille, très vite mon oreille tout entière est mouillées de sa salive, excité par de petits pincements, pas des caresses buccales appuyées et fougueuses… c’est sensuel, un peu brutal, presque animal… je suis fou, j’en veux encore… Jérém semble insatiable… je frissonne… et sa fougue se fait de plus en plus débordante… il veut ma peaaaaaaaaaaaaaaaaaauuuuuuuuuuuu !!!!!!!!
J’adore…
Tout cela est tellement excitant que je ne me suis même pas rendu compte que ses coups de reins ont cessé… sa queue au plus profond en moi, ses couilles calés dans mon entrejambes… et c’est uniquement lorsque ses assauts à mon oreille s’arrêtent que j’en prend conscience…
« J’adore ça aussi… » je ne peux m’empêcher de lui chuchoter « quand tu fais ça… quand tu reste juste au fond de moi, bien au fond de moi… j’adore juste t’avoir en moi… ».
Je le sens respirer fort juste derrière ma nuque… et si quelques instants plus tôt le frottement de sa barbe m’avait procuré des frissons dans le haut de ma colonne vertébrale… là c’est autre chose… ce sont d’abord, encore et toujours, les mailles de sa chainette de mec avec leur caresse légère et délicieuse… un avant gout de bonheur, suivi de près par un véritable bonheur… la douceur de ses lèvres qui se posent, se baladent le long de ma colonne vertébrale, qui effleurent, caressent, chatouillent la peau entre mes omoplates… des vrais bisous, en même pas dans son sommeil… des véritables bisous conscients et assumés…
Oui, la caresse de ses lèvres charnues et sensuelles à la base de mon cou est un pu délire… surtout lorsqu’elle s’accompagnés par le passage doux et humide du bout de sa langue… ou lorsque un petit mordillement décuple mes sensations et mes frissons… le beau mâle y va franco, toujours aussi fougueux et bestial… par moment ça pince un peu, mais c’est du pur bonheur…
J’en tremble… je ne croyais pas possible de prendre tant mon pied, d’être aussi bien avec un garçon… mon Jérém qui commence à me baiser et qui se lâche petit à petit et finit par me faire l’amour… car ça, je suis désolé, on ne peut as appeler ça autrement que « me faire l’amour »… il se fâcherait si je lui disais ça, « j’adore quand tu me fais l’amour »… mais c’est bien ça… bien plus que de la baise…
Ses coups de reins ont recommencé, pourtant ses mouvements sont minimes… son gland tapote, titille mon intimité au plus profond, là ou je lui ai dit que je prends tant de plaisir… non, définitivement, ça ce n’est pas que de la baise…
Entendre les bruits du matin se faire de plus en plus vif… une voiture qui passe rue de la Colombette ; une autre qui démarre un peu plus loin ; un passant qui parle fort ; les chants d’oiseaux en provenance des platanes du Canal ou des arbres de St Aubin… tout cela se mélangeant aux halètement de Jérém, aux miens, douce mélodie de nos plaisirs parfaitement complémentaires, mélodie qui va au delà de l’entente des corps… mélodie de cet instant précis, cet instant de l’été 2001, le dernier pur instant de bonheur avant que les choses ne se compliquent brutalement avec mon beau brun…
En attendant, mon bonheur est entier ; et il l’est d’autant plus que ce qu’il et en train de me faire semble suggérer que s’il n’a pas tout entendu de ma tirade de tout à l’heure, il a quand même du en avoir quelques prémices…
Mon monologue n’as peut-être pas été vain… je me suis exprimé avec des mots… et ce qu’il est en train de me faire, cet attachement inédit à mon propre plaisir, ressemble à une façon de me répondre, de me répondre avec son corps, une forme d’expression avec laquelle il semble être vraiment plus à l’aise qu’avec la parole…
Oui, Jérém a peut-être entendu mes mots… ou alors ce sont les derniers mots de Romain, l’exhortant à se soucier de mon plaisir à moi, qui résonnent dans ses oreilles tout comme elles résonnent dans les miennes…
Quoi qu’il en soit, le résultat est le même, un bonheur sans égal, un bonheur sans précédent…
Un bonheur immense, certes, mais qui n’est pas encore parfait… un bonheur destiné à être battu, tel un record olympique pulvérisé lors de la même compétition et par le même athlète par lequel il a été établi… un bonheur surpassé un instant plus tard, lorsque, ses coups de reins reprenant petit à petit de l’ampleur, ses mains passent sous mon torse et ses doigts commencent à caresses mes tétons…
Et là je m’embrase… je suis comme une torche consumée par le feu, consumé par mon plaisir…
J'ai envie de crier tellement c'est bon, tellement c'est inattendu et insoutenablement bon. J'ai envie de lui crier « tu me fais l'amour comme un Dieu ». Et je ne peux me retenir :
« Jérém, tu me fais l’amour comme un dieu… ».
« Je sais… » sera sa seule réponse.
Ma position ne me permet pas de le gifler, mais ce serait bien mérité. Pourtant j’adore… j’ai envie de le gifler mais j’ai aussi envie de lui dire merci. Merci d’être aussi mec, aussi mâle, aussi puissant sexuellement. Merci de me faire jouir autant. Merci d’être si actif, de me rendre si passif, merci de jouir comme un vrai mec, merci de me faire jouir ainsi, du cul, de me faire jouir comme un mec n’est pas vraiment censé jouir… merci de m’offrir ce plaisir exquis, la soumission à ta virilité.
Il m’a fallu du temps pour assumer mes fantasmes de passif, pour assumer mon plaisir sans que ce plaisir ne remette en cause mon être profond… pour accepter le fait qu’être passif ne fait pas de moi une tafiole, une tarlouze efféminée ou bien une salope… pour accepter qu’être passif n’est pas être plus pd qu’être actif… qu’être passif n’est pas une honte, pas plus qu’être actif… et ceci malgré la connotation négative du mot « passif » dans d’autres contextes…
Oui, il m’a fallu du temps pour réaliser qu’au fond actif/passif, ça ne veut rien dire… qu’un mec se pliant aux envies d’un autre mec peut être très actif en s’offrant à l’autre, en l’aidant à trouver son plaisir… qu’un mec qui suce peut être très actif sur la queue d’un mec qui se laisse juste sucer… passivement… et qu’au final, se soumettre au plaisir d’un mâle puissant comme Jérém, est un pur plaisir en soi… et lorsque ce plaisir est porté, comme cette nuit, à son paroxysme, dans ce mélange de sexualité brute, presque bestiale, et de petits gestes de tendresse… oui, lorsque ce plaisir est si immense, si démesuré, comment pouvoir lui reprocher d’être un plaisir contre nature… un plaisir mineur, un plaisir honteux, un plaisir pas défaut, un plaisir d’impuissant, un plaisir de pd… ?
Oui, il m’a fallu du temps pour accepter le fait d’être passif… d’accepter que le plaisir d’un mec puisse être plus important que le mien, que son plaisir puisse au final être mon plaisir… disons que, lorsque ce mec s’appelle… Jérémie T…. ça aide… déjà car on n’a pas vraiment le choix… ensuite, car avec un étalon pareil, cela est très plaisant à accepter…
Car ce que tu me fais, beau couillu, est tellement bon que je ne regrette plus rien… le temps de nos accolades, tu me rends salope et je l’assume totalement devant tant de plaisir… je jouis tellement entre mes fesses, au plus profond de moi, que je suis très content d’être fait pour ça… merci de m’offrir cette queue magique qui fait jouir ma bouche, mon cul, juste en jouissant elle-même, sans même que tu aies besoin de t’occuper, ne serait-ce qu’un brin, de mon propre plaisir… et alors, quand tu t’en occupes un peu… ce n’est plus que bon, c’est carrément divin…
Tant de choses j’ai envie de lui dire… pourtant, devant l’intensité, la perfection de ce moment, je n’ose plus… tout se passe désormais en silence, on ne communique plus que par nos gémissements de plaisir, par nos halètements, par nos respirations.
Je sens que mon beau brun, après s’être occupe si merveilleusement bien de moi, est en train d’emprunter le nécessaire dernier bout du chemin en solitaire qui l’amènera à l’orgasme…
Je jouis sous ses coups de bassin de plus en plus amples, rapides, je jouis de cette rage masculine d’atteindre l’orgasme, de se répandre en moi… je jouis d’entendre les petits grognements, et le changement d’allure de ses coups de bassin qui annoncent l’explosion de son plaisir… et je jouis d’entendre ses mots, la voix déformée par l’orgasme montant :
« Je viens… je vais jouir… ».
J’adore ses mots, lorsqu’elles parlent de son plaisir. Et j’en redemande :
« Tu aimes ça, mon Jérém ? ».
« Oh, oui… putain… ».
« Ca vient ? ».
« Oh, oui, ça va venir… ».
« Vas-y, Jérém, lâche toi, j’adore savoir que tu viens en moi, j’adore te sentir jouir, prendre ton pied, ça me rend dingue… c’est ça mon pied à moi… ».
Ses halètements se font de plus en plus bruyants… je ne le vois pas, mais j'imagine très bien le beau brun sur le point de se lâcher, son visage annonçant la vague déferlante de plaisir qui va le submerger, les yeux fermes sous l’intensité de la décharge qui est en train de l’atteindre, la bouche entrouverte laissant échapper quelques gémissements annonciateurs de l’orgasme, comme s’il cherchait de l’air... sans doute il se mort les lèvres, comme je l’ai vu faire parfois, il gémit plus fort… sa bouche approche de ma peau, je sens ses dents mordiller à nouveau la peau à l’arrière de mon cou…
Et, au beau milieu de ses halètements bruyants, je l’entends se laisser échapper :
« Putain… putain…putain… c’est bon… putain… pourquoi tu me fais ça Nico… pourquoi…»…
C’est furieusement excitant de l’entendre appeler sa jouissance sans retenue, tant la vague de plaisir qui approche le rend fou a ne plus pouvoir contrôler ses mots… l’entendre avouer que je lui fais cet effet, que je lui donne ce plaisir que personne à part moi est capable de lui donner…
Je suis tellement excité et heureux que moi non plus je n’arrive plus à contrôler mes mots :
« Vas y mec, lâche toi… prends ton pied… »
« Putain de sacré cul… putain qu’est ce que c’est bon… c’est bon, c’est bon, oui, oui, oui… je vais te remplir le cul… il ne faut plus que tu vois d’autres me… ah… putain… ».
Une fois de plus l’orgasme a eu raison de ses propos… lorsqu’il se sent perdre pied, Jérém dégage très vite et brutalement ses mains de sous ma poitrine, il allonge les bras le long des miens, ses mains cherchent mes mains, elles les retrouvent, elles les serrent très fort, violemment… mon beau brun jouit en moi, il jouit très fort en serrant très fort mes mains… il jouit en laissant échapper un long râle, presque un cri enragé, délivrance après un effort prolongé et intense, après la poursuite d’un orgasme qui vient de loin… le corps tendu, secoué à chaque éjaculation, comme ébranlé par des décharges électriques… il jouit et il n’en finit pas de répandre sa virilité en moi à longs traits chauds… ses mains serrant les miennes si fort que j’en ai mal… un mal que j’adore… car la puissance de sa prise semble me transmettre l’intensité de son orgasme… et si son plaisir a la même intensité que ma douleur… là, vraiment, le mec est heureux…
La vague est passée, c’est fini. Son abandon est total… le mec est épuisé, vidé de toute énergie… et il s’abandonne sur moi de tout son poids, il s’abandonne sur moi en toute confiance, en tout confort…
J’adore cet instant après sa jouissance, surtout après une jouissance aussi définitive, aussi épique, où le beau corps, au bout de ressources, n’a pas la force de se relever tout de suite, où il besoin d’un moment pour récupérer, pour revenir à lui… j’adore pendant cet instant me sentir possédé, rempli de lui, de son sexe raide, rempli de son jus brûlant de petit mec…
Je sens que son corps est en nage, que sa respiration est emballée, son torse se soulève et s’abaisse sous l’effet de ses expirations… son cœur cogne à tout rompre… j’entends ses battements… je le sens sur ma peau, dans ma chair… j’ai même l’impression que son corps musclé en tremble, comme si la puissance de l’orgasme retentissait encore en lui…
J’imagine son visage couvert de sueur, un petit sourire de bonheur sur ses lèvres…
Ses doigts s’ouvrent petit à petit… ses bras se plient et viennent à nouveau se faufiler sous mes aisselles… le beau mâle, définitivement repu ce coup-ci, me serrer très fort à lui … sa joue se pose entre mes omoplates, son souffle chaud et haletant caresse ma peau… je ne voudrais jamais qu’il sorte de moi…
Pourtant, après un petit moment d’absence, le beau corps musclé se remet en branle… son torse se relève, son bassin recule, il sort de moi, délaissant mon trou, béant, humide, brûlant, déjà en manque de cette puissance masculine à l’instant même où elle le quitte…
Mes surprises ne sont pas terminées pour autant… un instant plus tard, je sens sa main se poser sur mon épaule et m’invitant à accomplir un pivotement autour de mon autre épaule… je me laisse faire et je me retrouve sur le coté, lui donnant le dos… Jérém se colle à moi, ses bras glissent à nouveau autour de mon torse, sous mes aisselles… et sa queue toujours raide revient en moi…
Presque au même instant, ses mains se posent sur moi… d’une main il me branle, de l’autre il caresse l’un de mes tétons… je bande comme un âne… je sais que je vais jouir très vite…
Il me pénètre, il me branle, il me caresse, il mordille la peau de mon cou… toutes les zones érogènes majeures de mon corps sont sollicitées…
Je sais que je vais jouir très vite… et je jouis très vite…
Mais le premier jet expulsé, ce petit con enlève sa main de ma queue… putain… Jérém !!!
Voilà mon orgasme comme suspendu, refoulé… l’excitation intacte, je sens ma jouissance s’éloigner… après un court instant de flottement, une sorte d’instinct de survie ordonne à ma main de prendre le relais…
Pendant quelques instant, je désespère de rattraper le coup… mais alors que les doigts de mon beau brun caressent désormais mes deux tétons… alors que son gland titille mon fondement avec des petits coups bien dosés, je sens que finalement je vais y arriver… oui, je sens que s’il insiste, que si j’insiste, mon orgasme va revenir, il va monter à nouveau…
« Oui oui oui oui oui... je viens… oui… c'est boooon putain... ».
Je sens l’orgasme monter, inéluctable… j’essaie de contrôler mon corps pour retarder un peu plus cette attente qui est aussi jouissive que l’explosion elle même, mais il n’est déjà plus temps de me retenir… le point de non retour est atteint… je sens un frisson puissant irradier de mon bas ventre et je viens… je jouis dans un orgasme puissant, délirant… mon esprit s’évapore, tout disparaît autour de moi, je ne suis plus que plaisir…
Mon corps échappe à mon contrôle… plusieurs jets s’échappent de moi… puissants, copieux… trempant ses draps …
Et je jouis de la bite, je jouis du cul et des tétons…
Je viens tout juste de jouir, que le beau brun retire ses bras et se laisse choir sur le dos juste à côte de moi… j’en fais de même… j’ai envie de le regarder… de voir ce jeune mâle épuisé et repu, ivre de sexe et de plaisir… ce jeune mâle qui non seulement s’est occupé de son plaisir, mais qui a décuplé le mien…
Ce qui se présente à mes yeux est à la fois d’une beauté aveuglante et inquiétant… mon Jérém qui vient de jouir, est toujours une image d’une beauté insoutenable… pourtant, je ne l’ai jamais vu dans ce état là… Jérém est en nage comme je ne l’ai jamais vu… j’ai même l’impression qu’il continue de transpirer à grosses gouttes malgré la cessation de l’effort… il respire très fort... très très fort… sa poitrine se soulève violemment, plus violemment que jamais… tout son corps est animé par un tremblement qui ne semble guère s’apaiser au fil des secondes… j’ai même l’impression que, par moments, des spasmes contractent ses muscles, provoquant de petits mouvements involontaires de ses bras et de ses jambes… une de ses mains est posée sur la poitrine, coté gauche en correspondance du cœur, comme s’il y avait une gène de ce coté là… le visage figé dans une grimace qui, clairement, n’est plus plaisir mais véritable douleur… le moteur Jérém2001 est en surchauffe… putain de putain de petit con…
Mon bonheur se transforme très vite en inquiétude… et mon inquiétude se mue en anxiété lorsque une longue et puissante quinte de toux l’oblige à se plier sur le coté, presque en position fœtale… c’est là que je trouve le courage de lui demander :
« Ca va, Jérém ? ».
« Occupe-toi de tes oignons… » sera sa réponse.
« Je suis sérieux, Jérém… si t’as mal à la poitrine, c’est pas bon… ».
« Ca va passer… ».
« Si tu le dis… ».
Je suis quand même inquiet ; certes, il n’a que 19 ans, il est sportif… en pleine forme… mais cette nuit il en a tant demandé à son beau corps… il faudrait pas que ce dernier le lâche… je sais qu’on peut être cardiaque même tout jeune…
« Jérém… t’as mal à la poitrine, oui ou merde ? » j’insiste, l’angoisse me prenant aux tripes.
« Ca passe, t’inquiètes… » fait-il sur un ton désinvolte « j’ai juste besoin de dormir un peu… viens te coucher et laisse moi m’endormir… ».
« Je ne voudrais pas que tu t’endormes et que tu ne te réveilles pas… ».
« Ta gueule, Nico ! ».
« T’es sur que ça va aller ? ».
« J’ai trop baisé… ».
« Tu es une bête de sexe Jérém… ».
« C’est ça… ».
« Je te fais de l'effet… ».
« C'est toi qui a toujours envie... tu t’es collé à moi et… ».
Oh putain… on y vient… il a senti ma queue entre ses fesses… putain…
« J’ai pas fait exprès… » je prends les devants.
« De quoi ? » s’étonne-t-il.
Ouf… vite enchaîner avec quelque chose de drôle.
« Je ne fais pas exprès… mais… je suis un bon coup... » je lui répond du tac au tac. Il n’y a pas que lui qui a le sens de la repartie.
J’ai envie de le serrer à moi… je tente un câlin.
« Vas y Nico, lâche moi ! » me balance-t-il en se dégageant brusquement du contact de mes mains.
« Qu’est ce qu’il y a ? » je m’enquête.
« J'ai chaud... j’ai besoin d’air… dors maintenant ! ».
C’est vrai, je suis bête. Moi aussi j’ai super chaud.
Un instant plus tard il dors. Sa transpiration, sa respiration, son rythme cardiaque, ses tremblements, tout semble d’apaiser. C’est beau un beau mec qui dors après avoir joui une dernière fois, joui en moi, joui comme un malade, joui en m’avouant et me faisant partager l’ampleur insoutenable de sa jouissance… et c’est encore plus beau de le voir retrouver son calme après ce petit moment de frayeur qu’il vient de me faire.
J’ai envie de pleurer tellement l’instant est beau, rare et précieux, tellement j’en veux au matin qui arrive désormais à filtrer au travers du store baissé…
6h35… mon esprit est en ébullition, mais mon corps dit stop… niveau de charge insuffisant… veuillez brancher le chargeur sommeil… j’écoute sa respiration une dernière fois pour me rassurer que tout va bien… l’appareil Nico va se mettre en veille dans trois… deux… une secondes… jamais je n’aurais imaginé meilleure façon pour fêter mon bac… pour fêter notre jeunesse, notre plaisir, notre amour…
Et Nico passe en mode veille…