16 Septembre 2019
51.6 Le garçon qui ne dort pas
Je commence à m’assoupir… c’est là que Thibault revient… je ne l’entends pas rentrer dans le petit séjour mais je sens son corps musclé et chaud se glisser derrière moi...
Cool… il reste finalement…
Encore plus cool… son torse se colle à mon dos… ses bras m’enlacent, me serrent contre lui…
A cet instant, Jérém vient à son tour se serrer contre moi… son bras enlace mon épaule…
Thibault me fait un bisou dans le cou et il s’endort…
Je suis bien au chaud entre les deux potes… je m’endors à mon tour entre les deux mâles qui m’ont tant fait jouir… je m’endors enserré dans cette débauche de muscles de rugbyman… je m’endors bercé par de bonnes petites odeurs de transpiration, de testostérone, de sexe, de plaisir de bogoss, et de bogoss apaisés…
Pourtant, mon sommeil sera de courte durée… je me réveille à nouveau, pas longtemps après… quelque chose a changé autour de moi… mon torse est toujours bien au chaud… alors que mon dos est parcouru par la brise fraîche de la nuit silencieuse…
Très vite, je me rends compte que Thibault n’est à nouveau plus là… je ne l’ai pas entendu se lever… mais sa présence me manque… c’est ce manque qui m’a réveillé… ça fait bizarre, je me sens comme nu…
Mince alors… il est parti finalement ?
Je lève la tête de l’oreiller, je pivote frénétiquement le cou en balayant l’espace du petit séjour… je le cherche, et je finis par le retrouver… une fois de plus, le bomécano est parti sur la terrasse… j’entrevois sa plastique dans la pénombre, je reconnais l’odeur du tarpé qu’il s’est rallumé…
Mais qu’est-ce qui se passe ? Est-ce qu’il a du mal à trouver le sommeil ? Qu’est-ce qui le tracasse, pour avoir besoin d’une nouvelle fumette ?
Je me demande ce qu’il ressent dans sa tête à propos de tout ce qui vient de se passer… comment il est en train de ruminer tout ça, comment il va le vivre demain…
Je pense que cette nuit doit représenter quelque chose à ses yeux… une nuit qui risque de marquer durablement le bomécano…
Comment va être ma relation avec lui ? Quand et comment on va se retrouver ? Quel regard on va porter l’un sur l’autre ?
E aussi… comment va être sa relation avec Jérém ? Comment ils vont se retrouver, se regarder ?
Comment ils vont vivre le fait d’avoir partagé le même mec ? Comment ils vont vivre le fait d’avoir partagé des moments d’intense sensualité entre eux ?
Est-ce que à cet instant précis, en fumant son pétard, le bomécano se pose ces mêmes questions ? C’est ça qui l’empêche de trouver et de garder son sommeil ?
Tant de questions commencent à fuser dans ma tête… heureusement, la fatigue l’emporte et je finis par m’assoupir…
Je viens tout juste de pioncer que je suis à nouveau réveillé par la présence du beau Thibault… une fois de plus, je ne l’ai pas senti arriver… je le sens s’allonger sur le lit et se caler à nouveau contre moi… son bras fait le tour de mon épaule, son torse velu me chauffe et me caresse le dos…
Me voilà à nouveau plongé dans cet univers, dans son univers de bonheur sensuel… je ne suis ni endormi ni vraiment alerte… je suis comme dans un rêve éveillé, je suis à moitié étourdi, je n’ai même pas la force de rouvrir les yeux… je sens sa présence olfactive, sa chaleur m’envelopper, m’envahir… c’est peut-être ainsi que doit se sentir un bébé bien au chaud dans son berceau douillet…
« Ça va ? » je ressens le besoin de lui glisser tout bas.
« Très bien… et toi ? » je l’entends me répondre, un chuchotement doux et caressant.
« Ça va, moi aussi… » je relance, tout en attrapant sa main et en la posant à hauteur de mon sternum… c’est bon le contact avec ses grosses paluches…
Le bomécano se serre un peu plus contre moi… son visage dans mon cou, ses pecs, ses abdos contre mon dos…
Le matin approche, un oiseau solitaire chante quelque part au loin, probablement posé sur les frondaisons autour de St Aubin, il dit au revoir à la nuit qui s’achève et il semble appeler le nouveau jour qui va se lever… une légère brise entre dans la chambre et caresse ma peau, m’arrachant peu à peu de ma torpeur et mettant mes sens en éveil…
J’ouvre les yeux… la chambre est plongée dans une sorte de pénombre faiblement éclaircie par la réverbération de l’illumination publique qui monte de la rue à travers de la porte fenêtre toujours ouverte…
Je sens son souffle dans le cou… je sens le bomécano prendre sa respiration à plusieurs reprises, s’arrêter net, comme s’il voulait parler… j’ai l’impression qu’il voudrait dire quelque chose mais qu’il se retient à chaque fois…
J’ai envie de le mettre à l’aise, de lui dire qu’il peut parler librement… mais je ne sais pas comment m’y prendre… j’ai envie de me retourner, pour le câliner, pour le mettre à l’aise, pour lui donner l’occasion de me parler plus facilement… mais mes mouvements sont entravés… Jérém est toujours calé contre mon torse et il dort comme un bébé… si je me retourne, je risque de le réveiller…
Je me surprends à avoir envie de le laisser dormir et de profiter en tête à tête de ce moment de tendresse avec cet adorable Thibault…
Puis, à un moment, poussé par je ne sais quelle motivation inconsciente, le bobrun se retourne de l’autre côté… il me tourne le dos, mais il cale son corps musclé contre mon torse… ce qui fait que je suis toujours aussi imbriqué en lui… toujours impossible de me retourner vers le petit Thibault…
Heureusement, le bomécano sait s’exprimer même lorsque les mots sont entravés… son regard vaut dix-mille mots… et même lorsque le contact avec son regard est impossible, comme en ce moment, dans cette position, le mec sait parler avec ses mains, ses bras, sa bouche, sa présence…
De toute façon, il n’y a guère besoin de mots pour exprimer certaines choses… comme les envies d’un garçon dont l’érection se manifeste de façon aussi claire que la sienne…
Oui, sa queue à nouveau raide vient de se caler entre mes fesses…
Putain de mec… voilà un autre petit taureau bien endurant… oui, fascinant et foisonnant la sexualité d’un garçon de 19 ans…
Voilà donc ce qu’il essayait d’exprimer sans y arriver… il a encore envie mais qu'il n'ose pas... il n’ose pas me demander et peut être il n’ose pas par rapport à son pote endormi juste à côté…
Aussitôt, le sexy pompier a un petit mouvement brusque… je sens son bassin s’éloigner du mien… sa main vient se glisser entre mes fesses et sa queue… je perds le contact avec son manche chaud…
Ah, non… il ne peut pas me faire ça… pas maintenant… pas dans l’état dans lequel il m’a mis…
Je tente de protester en remuant mon bassin, je m’insurge en pressant mes fesses contre le revers de sa main… et pour que le message soit encore plus clair, j’attrape son poignet et je l’attire loin… après une petite résistance, sa main finit par céder, par se laisser faire…
Sa queue ainsi libérée, revient instantanément se caler dans ma raie... je la sens frémir entre mes fesses… elle remue tout doucement, sous l’effet de contractions musculaires involontaires, signe d’excitation… les abdos du bomécano calés contre mes fesses semblent parcourus eux aussi par des frémissements électriques… je sens son souffle de plus en plus excité… je l’entends frissonner de plaisir… le contact avec sa peau m’amène les battements de son cœur…
Je suis dans un étant second… je n’en peux plus… je bande comme un âne… ce mec va me rendre dingue… j’ai très envie de lui… encore…
Est-ce dangereux ce qu’on est en train de faire ? Sont-elles dangereuses ces pentes convergentes que l’on est en train d’emprunter… cette tendresse, cette sensualité que nous sommes en train de se laisser s’installer entre nous au fil du plaisir… cette faiblesse qui nous conduit à nous laisser guider par nos sens, nos pulsions, nos envies ? Que se passe-t-il dans la tête du bomécano vis-à-vis de moi ? Que se passe-t-il dans ma tête vis-à-vis du bomécano ? Ce bonheur qui nous rapproche cette nuit, ne va pas nous éloigner demain ? Ce que je vis cette nuit avec ce mec est juste magique… je ressens avec lui des trucs que je n’ai jamais ressentis avant… même pas avec mon bobrun… tout simplement parce qu’il ne n’en a jamais laissé l’occasion… mais demain… que sera-t-il de nous, demain ?
Quelque chose me dit que, en laissant aller les choses si loin avec Thibault, je suis en train de jouer avec le feu… pourtant, cette nuit, j’ai furieusement envie de lui, de sa douceur, furieusement besoin…
Le bomécano aussi est peut-être en train de jouer avec le feu… certes, il n’a pas arrêté de fumer des joints… pourtant, même s’il a l’air un peu « fait », son attitude semble exprimer des envies, des besoins, des manques authentiques, profonds, bien réels… je n’ai pas l’impression que pour lui cette nuit ce ne soit qu’une expérience menée par les effets des joints qu’il a enchaînés… ça en est une, certes… mais j’ai l’impression qu’il y a trop d’implication émotive de sa part, trop de désir, trop de sensibilité pour que ce ne soit que ça…
Que recherche-t-il vraiment le bomécano ? Quels sentiments profonds recèlent ses câlins ? Ceux qu’il n’a cessé de m’apporter… ceux qu’il a réservé à son Jéjé… peut-être que lui aussi a besoin de ça cette nuit… il a besoin de câlins…
Puis, le bomécano fait un truc dément… ses bisous remontent tout doucement le long de mon cou… un frisson géant se propage sur ma peau, explose dans mon cerveau…
Et j’en oublie demain, une fois de plus… il n’y a plus que le présent, et le bonheur sensuel avec ce garçon… cette nuit est une erreur, certes, une erreur qui ne se reproduira pas… alors, autant en profiter un max…
Il faut à tout prix que j’arrive à me retourner vers lui…
Je recule un peu plus mon bassin, le bomécano recule avec moi… profitant de cette petite marge de manœuvre retrouvée, je me contorsionne jusqu’à pouvoir me retourner lentement vers lui…
Nos deux visages se font face… nos torses se frôlent… et là, je retrouve le comité d’accueil silencieux et touchant de ses bras musclés prêts à m’accueillir… heureux de me retrouver…
Je ne peux m’empêcher de l’embrasser dans la pénombre… il m’embrasse à son tour… oui, ça va peut-être trop loin entre nous deux… mais il serait inhumain de ne pas succomber au bonheur de retrouver l’étreinte de ses bras, le contact avec ses lèvres, avec sa barbe douce…
Il glisse la main dans mon entrejambe et il me branle… je glisse ma main dans son entrejambe et je le branle… nos mains se frôlent au fil des va-et-vient réciproques… c’est beau cette communication entre garçons, cette correspondance par le désir, par le plaisir…
Sensualité et tendresse, virilité et douceur… bonne queue et bons câlins… voilà le mix explosif à la Thibault…
Puis, quelque chose se produit… un petit accident vient interrompre ce moment de bonheur…
Le lit n’est pas très large… Jérém prend de la place… Jérém fait comme… chez lui… et le pauvre Thibault doit être vraiment sur le bord du matelas… ce qui explique pourquoi, à un moment, son corps musclé, qui devait être jusque-là en équilibre précaire au-dessus du vide, finit par glisser sur le matelas écrasé… le bord du lit se dérobe sous le poids de son corps, et le bomécano se dérobe à mes caresses… il glisse lentement et il atterrit sur le carrelage… il atterrit sur ses pattes, avec grâce, sans un bruit, avec la souplesse d’un beau félin…
Je lève la tête et je capte son regard… il me sourit… c’est un petit sourire à la fois amusé et parcouru par une étincelle coquine chargée de promesses…
Le bogoss se rattrape de façon élégante, sa musculature tendue donnerait des envies à un chêne séculaire… et moi, j’ai envie de le bouffer tout cru…
Un instant plus tard, il est debout… si c’est pas beau ce corps de bomécano nu, la queue tendue, me dominant de toute sa taille… j’ai envie de l’avoir en moi… je ne vais jamais oser le lui dire avec des mots… je vais essayer de lui dire avec mon corps…
Alors avant qu’il puisse mettre un genou sur le matelas, je me décale un peu vers le bord du lit et je le prends en bouche… je le pompe, je caresse ses couilles, je lui fais plaisir, je me fais plaisir… je sens son excitation monter, je sens sa respiration témoigner de son plaisir…
Je le suce pendant un bon petit moment… je commence à trouver l’idée de pouvoir gouter à nouveau à son petit jus de mec tout aussi séduisante, si ce n’est plus, que celle de l’avoir en moi… lorsque le bomécano s’accroupit sur le carrelage, contre le lit… sa mains chaude se pose à plat dans le creux de mes reins… elle remonte lentement le long de mon dos, elle caresse, câline, rassure, excite… et lorsqu’elle arrive à mon cou et qu’elle insiste sur la région à la base de ma nuque… je sens tout mon corps parcouru par une décharge de bonheur sensuel indescriptible… c’est vraiment comme une décharge électrique qui irradie depuis ce point de contact et qui se propage dans ma tête, dans mes tétons, dans ma queue… entre mes fesses…
Excité, apprivoisé, conquis par ses caresses, j’ai envie de tout lui donner, plus que jamais envie de lui faire plaisir…
Ma main s’anime, elle se pose sur ses pecs saillants… elle caresse fébrilement… elle descend vers ses abdos, elle les dépasse, elle rencontre son manche raide… elle le saisit, le branle… ses lèvres se posent sur mon biceps, ses bisous sont chauds et sensuels…
Nous restons ainsi, à nous faire du bien réciproquement, pendant un petit moment…
Puis, sa main se porte sur ma queue… commence à me branler… très vite, j’ai l’impression que son regard est happé par mon entrejambe… ses va-et-vient ralentissent peu à peu, comme si son esprit était ailleurs… son buste semble approcher du bord du lit… son visage semble approcher de mon bassin… son nez est désormais si proche de sa main que je sens son souffle chaud caresser mes couilles…
Je l’entends inspirer très profondément… j’ai l’impression de reconnaître ce genre de respiration… je l’ai parfois entendue chez mon bobrun… c’est le genre de respiration qui parle d’une envie déchirante, d’une pulsion entravée par une barrière mentale insurmontable…
Je ne sais pas ce qui est en train de se produire, ce qui va se produire, ce qui pourrait se produire… tout ce que je sais c’est que j’en ai à la fois très envie et très peur…
Envie, certes… car, même si je ne connais pas de plaisir plus exquis que celui d’offrir du plaisir à un bomec, il est vrai aussi que, lorsque ma queue est ainsi stimulée, je retrouve quand même des envies typiques de garçon…
Alors, à cet instant précis, ma queue tendue et surexcitée frémit en espérant recevoir un bonheur inattendu…
Oui, j’ai parfois envie de me faire sucer… pourtant, est est-ce que j’ai envie de recevoir ça de lui ? Le Thib de mon Jérém ? Puis, dans ma tête, le bonheur de coucher avec un hétéro… c’est le fait qu’il reste hétéro dans ses envies sexuelles…
Pourtant, si vraiment il a envie de goûter à cela, est-ce que j’ai le droit, l’en priver ? Mais est-ce que cela ne risquerait pas de casser dans ma tête cette image d’hétéro très viril que je me fais de lui ? Et de faire surgir par la même occasion tout un tas d’autres inquiétudes…
Alors, je me surprends à être très inquiet de voir une nouvelle facette de la sexualité du bomécano se profiler… je suis très troublé de faire le constat que cette nuit, la boîte recelant les envies jusque-là refoulées du charmant Thibault a été ouverte… et que, apparemment, tout son contenu ne s’est pas encore dévoilé… et que probablement il ne le sera pas cette nuit… quand le sera-t-il ? Avec qui ?
Et là, mon imagination se met à galoper… j’entends le bruit de la respiration de mon bobrun dans le dos… je repense à la montre de Thibault sur la table de chevet juste à côté… je cours vite en besogne, certes… mais je me dis que, s’il le faut… c’est déjà fait…
La main du bomécano s’est arrêtée… ses doigts relâchent peu à peu la prise sur ma queue… je sens sa déglutition bruyante, indice là aussi d’un trouble, d’une excitation, d’une envie retenue…
Est-ce que le beau Thibault aurait envie de ça ? Est-ce qu’il a vraiment envie de m’offrir ce plaisir si intime ?
Je ne saurais jamais ce qui se serait passé à cet instant précis si je n’avais pas choisi de prendre les devants… je ne sais pas si je suis en train de faire le bon choix… c’est stupide, mais je panique… ma main quitte brusquement sa queue pour aller saisir fermement son biceps rebondi… ce simple contact avec cette partie de son anatomie me rend toujours aussi dingue…
« Viens… » je lui lance, tout en amorçant un mouvement avec le bras pour l’inviter à se relever… le bomécano me regarde… il semble hésiter… je le vois, je l’entends déglutir sa salive… même dans la pénombre, j’ai l’impression de lire sur son visage cette envie de mec qu’il n’ose pas exprimer…
« Viens… » j’insiste, tout en me mettant à plat ventre.
Et là, le bogoss suit le mouvement, il retrouve sa position debout… mon regard s’arrête à hauteur de ses cuisses musclées et de sa queue… pourtant, je sens son regard insistant sur moi, je sens que son hésitation se transforme en une sorte de frustration contenue, mais perceptible…
Je suis désolé, mon gentil Thibault… je ne sais pas pourquoi, mais je ne suis pas prêt à vivre ça avec toi…
Les secondes s’égrènent, le bomécano n’a toujours pas bougé… je commence à regretter mon choix dicté par la panique… je commence à craindre de l’avoir vraiment déçu… je redoute qu’il parte sur le champ…
La suite de cet épisode ? Pour l'instant, uniquement en version audio, sur chuchote-moi.fr. Bonne écoute !
Puis, le bogoss fait le tour du lit… je sens le matelas se dérober sous mes mollets… se genoux frôlent mes jambes… son corps s’allonge sur le mien… ses cuisses épousent les miennes… le bomécano grimpe sur moi tout en douceur… son torse glisse sur mon dos comme une caresse géante…
Son visage vient se plonger dans le creux de mon cou... sa bouche recommence à semer de petits bisous sur ma peau… ses bras puissants glissent sous mes aisselles, m’enserrent, me collent contre son corps chaud…
Cool… je retrouve le doux Thibault… je suis soulagé de voir qu’il n’y a pas de malaise…
Un instant après, son gland parcourt ma raie à la recherche de mon ti trou…
Lorsqu’il trouve la cible, sa queue glisse en moi toute seule, s’enfonce dans ce passage bien ouvert par les assauts répétés de deux jeunes mâles…
Le bogoss recommence à me pilonner… la lenteur de ses va-et-vient me tient en suspension entre plaisir et désir… je brule d’envie de lui crier de me défoncer… alors que je prends un plaisir géant à me faire limer ainsi, tout en douceur… il y a du plaisir à retirer dans les deux façons de faire…
Son souffle dans mon cou est chaud, haletant… il semble exprimer l’ardeur de ses envies de mec… puis, sa bouche s’aventure jusqu’à mon oreille… ses lèvres embrassent… sa langue se lâche, elle découvre, léchouille… mon bonheur monte encore d’un cran lorsqu’il se lance à mordiller mon oreille…
Oui, ce mec a décidé de me rendre dingue… et j’en ai la certitude quelques instant plus tard, lorsque ses mains se portent à l’intérieur de mes cuisses, frôlant mes bourses au passage… leur prise m’attire à lui de façon ferme, puissante, virile, comme si je lui appartenais… il y a quelque chose de Jérém dans ce geste… c’est une attitude de mec qui est en train de prendre son pied et qui, d’instinct, a envie de montrer qu’il est le mâle… c’est un bonheur intense de le voir, lui si mal à l’aise deux heures plus tôt, montrer cette nouvelle facette, cet instinct très « mec »…
Et cette attitude, juxtaposée au côté doux et prévenant de Thibault, me donne le tournis…
C’est que le bogoss a pris de l’assurance... et un mec qui prend de l’assurance, est un mec qui dévoile ce qu’il aime au pieu… qui se lâche… et ça, ça n’a pas de prix…
Puis, à un moment, je sens son torse se relever… son bassin recule, notre connexion senxuelle cesse… ses grosses paluches me saisissent avec fermeté et douceur… je me laisse faire, je seconde ses mouvements, trop impatient de savoir ce dont il a envie… ce qu’il kiffe…
Très vite, ses mains attrapent mes chevilles m’invitent à me retourner… je me laisse faire, je seconde le mouvement et, un instant plus tard, je me retrouve allongé sur le dos… son torse musclé se glisse à nouveau sur le mien…
J’adore sa fougue, son enthousiasme, ce plaisir qui l’anime, ce bonheur des sens si expressif, si communicatif… j’adore ses baisers de plus en plus fébriles, ses mains de plus en plus déchaînées, qui caressent, touchent, saisissent, excitent, qui osent, encore et encore… qu'est-ce qu'il est tactile ce garçon…
Le bomécano recule le bassin… il lève le buste, il se met debout sur ses genoux… il attrape mes jambes, les soulève, m’attire à lui, mon bassin avec… une fois de plus, il me manipule avec une facilité déconcertante… quelle puissance dans ces mains, dans ces biceps, dans ce torse, dans ces cuisses…
Mes chevilles se retrouvent à hauteur de ses épaules… ses mains maintiennent mes mollets en apesanteur… mes fesses se soulèvent par la même occasion…
Dans l’effort, ses biceps se gonflent, ses pecs poilus se bombent, toute sa musculature semble en tension… son torse s’éclate, il montre toute son envergure… et il en est tout simplement impressionnant… magnifique plastique sculpturale, image insoutenable de jeune mâle en passe de prendre son pied…
Son bassin avance et sa queue trouve très facilement le chemin de son bonheur… de mon bonheur… ses va-et-vient reprennent, doux et puissants… incroyablement plaisants…
Sous l’effort, son torse dégage une impression de chaude moiteur… c’est une odeur très « mec » qui se dégage de sa peau, une odeur de transpiration, de sexe, d’orgasme consommé et d’orgasme à venir… je ne sais pas comment définir ça… mais autour de lui, ça sent le mâle en amour tout simplement…
Tous mes sens sont comblés… je suis très réceptif à tout ce que ce mec dégage… à sa puissance masculine, à sa puissance sexuelle… mes mains s’enhardissent… elles cherchent une fois de plus le contact avec son torse velu… elles se posent sur ses pecs, épousent ce relief chaud et doux… mes doigts agacent ses beaux tétons saillants…
Le bomécano semble bien apprécier ce contact… il prend son pied, mais il a envie de tenter autre chose, d’aller encore plus loin dans cette découverte sensuelle…
Un instant plus tard, ses bras se déplient, mon bassin amorce une lente descente… atterrissage tout en douceur, mouvement qui amène mes fesses à se poser sur ses cuisses musclées… sans quitter notre parfaite connexion de plaisir, le jeune pompier a également reculé son bassin, se retrouvant désormais dans une position assise sur ses mollets et sur ses chevilles… l’angle de pénétration change, l’allure de ses coups de reins aussi… c’est un nouveau délice sensuel qu’il m’apporte…
Ses mains attrapent mes cuisses, puis se déplacent sur mes hanches… le bomécano se livre à une séquence de coup de reins plus rapide, plus intense, plus puissante… et je jouis carrément dans mon entrejambe…
Et lorsque ce petit coup de folie prend fin, je sens ses doigts se resserrer autour de ma queue et commencer à la branler vigoureusement…
Qu’est-ce que c’est bon de me faire branler pendant qu’il me pilonne… j’adore le sentir prendre son plaisir en moi sentir sa main sur mon sexe, sentir qu’il semble même prendre du plaisir à me branler…
C’est si bon de découvrir tant des sensations nouvelles… mon cœur tape à mille…
Je prends tellement mon pied que je perds pied… je pose mes mains sur ses biceps, je les caresse fébrilement, je serre, je tâte, je les enserre très fort… ils sont épais, rebondis, ils remplissent ma main… je ne me lasse pas de ce contact avec cette partie de sa musculature, symbole à mes yeux de toute la puissance masculine d’un garçon…
Mes mains sont avides, ivres, insatiables… elles expriment tout le désir que ce garçon m’inspire…
J’ai envie de le sentir contre moi… j’attrape ses biceps et j’amorce un mouvement d’approche… le bomécano se penche un peu vers moi… pas assez à mon goût… il prend appui sur ses mains, d’une part et d’autre de mes bras… il penche sa tête pour me faire des bisous, tout en continuant à me pilonner…
Je profite de cette nouvelle proximité pour envoyer mes mains se faire plaisir sur cet autre magnifique expression de sa puissance masculine, cette partie de son corps que mes mains ont eu envie de caresser depuis toujours… j’ai parlé de cet ensemble délicieusement harmonieux composé par son cou puissant et sa chute d’épaules…
Bonheur pour la vue, délice pour le tact… c’est une texture ferme, un contact chaud, moite de transpiration… là encore mes mains tâtent fébrilement, insatiables de ce contact exquis…
Je brûle d’envie de sentir le contact de son torse sur le mien… alors, je porte mes mains autour de son dos musclé et je l’attire carrément contre moi…
Le bomécano se laisse faire, son torse velu revient se poser sur mon torse presque imberbe… sa peau se colle à la mienne… et tant pis si, au passage, sa main quitte ma queue… mon plaisir est total…
La sensation de son poids sur moi est délicieuse… je me sens à la fois si fragile et si bien protégé sous cette imposante masse de muscles…
Son visage s’enfonce dans le creux de mon cou, ses lèvres se laissent aller à de longs chapelets de bisous légers…
Mes mains impatientes, excitées, comme délirantes, parcourent son corps en long, en large et en travers… elles caressent, palpent, massent… dos, épaules, cou, nuque, tête… tout y passe et y repasse…
Le bogoss semble vraiment bien apprécier mes caresses… mais il en est certaines auxquelles il semble particulièrement sensible… ainsi, lorsque mes doigts s’enfoncent dans ses cheveux à la base de sa nuque, le bogoss arrête carrément ses va-et-vient… la queue calée bien au fond de moi, il pose sa joue à plat à hauteur de mon sternum… il respire très fort, il frissonne… son abandon est total…
Bomécano… touché, coulé… j’ai trouvé le talon d’Achille de ce bel Apollon… le même que le mien… et que celui de son pote…
Et ce n’est pas qu’une impression…
« Qu’est-ce que s’est bon ça… » je l’entends chuchoter dans mon oreille, la voix cassée par une respiration profonde, haletante, traduisant son bonheur parfait.
« A qui le dis-tu… c’est trop bon… » je ressens le besoin de lui répondre, ivre de lui.
Juste à côté de nous, Jérém dort toujours à poings fermés, sur ses deux oreilles… enfin… surtout sur une… c’est bizarre les expressions…
Bref, la présence du bel endormi au lit dormant rend ce moment d’autant plus excitant… les relents du gel douche de Thibault se mélangent a la fraîcheur de la peau de Jérém douchée depuis pas longtemps… la respiration haletante de l’un se combine avec la respiration apaisée de l’autre… c’est dingue comme situation… j’aime mon Jérém plus que tout au monde, mais je couche avec son meilleur pote parce que… Jérém lui-même l’a voulu… parce que ce pote sait m’offrir une tendresse qui me fait sentir bien pendant et après nos galipettes…
La peur qu’il se réveille, la peur de sa réaction vis-à-vis de ce qui est en train de se passer… elle se mélange à l’envie qu’il se réveille, à l’envie qu’il voit à quel point je voudrais que lui, mon Jérém, me fasse l’amour de cette façon…
Le bomécano vient de reprendre à coulisser en moi… ses mains prennent appui sur le matelas, son torse se relève légèrement, son cou avec, mais il arrête très vite son mouvement… son souffle caresse mon visage… sa barbe effleure mon menton… ses lèvres se posent sur ma joue… mais elles trouvent très vite le chemin de ma bouche… oui, bonheur parfait de ce mélange explosif entre son attitude extrêmement virile mais rassurante, et ce un côté nounours adorable qui ferait craquer une montagne de granit…
Entre deux sessions de bisous, je croise son regard… et là, j’ai vraiment l’impression que tous les sens bomécano sont aux aguets… au fil des va-et-vient de son bassin, il guette mes réactions, mes halètements de plaisir, mes frissonnements, mes sensibilités… et au fur et à mesure qu’il découvre mon corps, il oriente la cadence, l’intensité, l’ampleur de ses coups de reins… le bomécano s’intéresse vraiment à mon plaisir… et il s’emploie à le faire durer, à le renouveler sans cesse…
A chacun de ses va-et-vient, chaque fibre de mon corps vibre d’un plaisir de plus en plus insoutenable… ce mec est un véritable magicien… un magicien qui va bientôt faire des étincelles avec sa baguette magique… très vite, je sens que s’il continue comme ça, il va me faire jouir rien qu’en me limant…
Doucement, Thibault… je ne veux pas jouir avant… je veux te voir jouir d’abord…
Dans le timing aussi, le bomécano est au point… le jeune pompier sent l’orgasme venir, et il a besoin d’air pour prendre son pied à fond… son torse se relève, moite de transpiration… ses épaules s’ouvrent, ses pecs se bombent, ses abdos et ses pecs paraissent ainsi encore plus saillants… ses mains attrapent à nouveau mes mollets, ses avant-bras et ses biceps les tiennent en suspension pendant que les coups de reins s’accélèrent…
Ses va-et-vient se rapprochent encore, pendant que son regard se perd dans le vide… le mec rentre dans cette courte mais intense phase de la jouissance masculine pendant laquelle rien ni personne n’existe plus autour de lui… le mec est juste ailleurs, seul avec son plaisir…
« Putain que c’est bon… » je l’entends chuchoter tout bas à un moment, la voix étranglée par un plaisir débordant…
« Oh, oui… » je lui réponds, cherchant fébrilement son regard « c’est trop bon, mec ! ».
« Ah, putain… Nico… » il laisse échapper, le regard fou de plaisir.
Le bogoss jouit…
J’entends un râle de plaisir exploser dans le silence, une déflagration de jouissance que le bomécano s’efforce de contenir dans sa gorge… j’ai l’impression de sentir trembler sa cage thoracique sous l’effet de la profonde vibration qui la secoue…
Thibault se retient… par discrétion vis-à-vis du voisinage, en particulier à cette heure trop tardive et/ou trop matinale… et vis-à-vis de son pote qui dort juste à côté…
Je donnerais cher pour être à un endroit tranquille et avoir l’occasion d’entendre son plaisir s’exprimer librement… je sens que son râle de plaisir, sans brides, serait puissant et extrêmement viril…
Et pendant que le plaisir secoue chaque fibre de son corps, pendant qu’une décharge électrique circule dans chaque muscle de sa plastique de fou, j’ai l’impression qu’une émotion débordante monte à ses yeux… l’impression que tant de plaisir a fini par le déboussoler… oui, j’ai l’impression que le bomécano essaie de maitriser son émoi…
C’est une sensation très marquante et insaisissable à la fois… à l’image de son râle de plaisir dont la puissance contenue laisse imaginer une jouissance débordante… c’est comme si une barrière avait cédé en lui avec grand fracas, laissant éclater une émotion tout aussi difficile à contenir…
Oui, le bomécano jouit, très fort… ses râles étouffés s’enchaînant sur la partition vierge du silence nocturne… j’ai envie de le prendre dans mes bras, de lui faire mille câlins, tellement je le trouve touchant et adorable… je fais glisser mes mains sur se ses épaules… je le caresse ainsi, comme je peux, pour lui faire sentir me présence… j’ai envie de lui offrir plein de tendresse…
Lorsque son plaisir s’éteint, ses avant-bras se déplient, ses mains accompagnent mes chevilles jusqu’à les poser doucement sur le lit…
Très vite, son buste se plie… le bomécano s'étale sur moi de tout son poids… mes mains en profitent pour parcourir son anatomie, encore et encore… mes caresses sont lentes, légères, elles sont juste l’expression de l’infinie tendresse que ce mec m’inspire…
Thibault se blottit un peu plus fort contre moi, il m’enveloppe de son torse musclé et chaud… je suis profondément ému par ce garçon…
Pourtant, l’émotion ne suffit pas à apaiser mon excitation… mon corps est tellement chauffé par le plaisir qu’il vient de recevoir, que je bande comme un âne…
J’ai envie de jouir… juste me branler, tant qu’il est encore en moi… je sens qu’il n’en faudrait pas beaucoup pour que je me lâche… le corps du bomécano abandonné sur le mien rend tout autant impossible la branlette que ce qu’il entretient mon excitation…
Après avoir repris un peu ses esprit, Thibault relève le torse… pendant une fraction de seconde je me dis que je pourrais profiter cette occasion pour me soulager…
Je n’en aurai pas l’occasion… le bomécano saisit promptement ma queue et entreprend de la branler, tout en reprenant à envoyer des petits coups de reins dans mon entrecuisse…
Très vite, je sens l’orgasme monter dans mon bas ventre, je sens ma jouissance se presser à la base de ma queue…
La paume chaude de sa grosse paluche se pose à plat sur ma peau, transversalement à mes pecs… son pouce et son index arrivent chacun de son coté à caresser mes deux tétons…
Et là, je ne peux plus me retenir… plusieurs jets de bonne puissance s’échappent de moi et atterrissent sur mon torse…
C’est une jouissance intense… pourtant, ce n’est qu’une jouissance accessoire… ma véritable jouissance je l’ai eue tout au long des assauts et des caresses de ce beau mâle…
Thibault se dégage de moi doucement… il recule sur le matelas, il descend du lit… au passage, il caresse furtivement mes mollets, petite complicité qui me fait chaud au cœur…
Le bomécano revient s’allonger à côté de moi… je me tourne vers lui, sur le flanc, pour lui laisser un peu de place… il se cale contre moi, la respiration toujours haletante…
Son front est en nage, son souffle brûlant… son visage, son regard affichent cette ivresse des sens, l’expression typique d’un garçon qui vient de jouir… le portrait d’un garçon épuisé mais repu… un garçon qui s’est bien donné mais qui a encore de la ressource pour faire des câlins et pour afficher un regard serein et apaisant … des petits gestes qui me chauffent le cœur, des gestes qui me laissent comprendre que non seulement il a vraiment aimé… mais qu’il assume le plaisir qu’il vient de prendre…
Ses bras m’enlacent très fort… son front trempé de sueur se pose entre mes omoplates et la base de mon cou…
Je réalise que moi aussi je suis en nage… mon corps retentit encore des multiples jouissances qui viennent de le secouer… je suis heureux, mais épuisé… j’ai envie de me perdre dans l’étreinte de ses bras… j’ai besoin de dormir…
Je commence à glisser vers le sommeil…
Mais je suis rapidement rappelé à la veille… très vite, sa main se pose sur mon épaule, me fait basculer sur le ventre…
Jérém vient de se réveiller…